Les 24 caprices de Paganini

1) Présentation du DVD

– L’Ambassade d’Italie, où a été tournée cette présentation :
accueil par Monsieur Giovanni Dominedo, (Ambassadeur d’Italie en France), présentation des salons par Monsieur Guido Davico Bonino (Directeur de l’Institut Culturel Italien)
– Niccolo Paganini : Biographie essentielle – Sa vie et son oeuvre, par Monsieur Gérard Thomas-Baruet, de l’Institut Paganini de Gênes.

Plus qu’un simple concert ou une démonstration de virtuosité, ce DVD est également technique et pédagogique. N’oublions pas dans quel but ces caprices ont été écrits : faire une étude poussée aux extrêmes limites des possibilités du violon. Ils représentent aujourd’hui encore la référence obligée de tout grand violoniste.

Les 24 caprices

Achevés en 1817, leur 1ère édition eut lieu trois ans plus tard. Les contemporains de Paganini les jugèrent injouables. Encore plus redoutables que redoutés, ils ont inspiré Schumann, Liszt (cf. leurs transcriptions des Caprices pour piano), ainsi que Brahms, Rachmaninov, Szymanowski, Tommasini et bien d’autres. Ole Bull, compositeur et violoniste norvégien, les définit ainsi : « Nulle composition n’a encore été écrite qui puisse rivaliser avec ses 24 Caprices pour la beauté, l’originalité ou la difficulté d’exécution ».
– Avant d’être interprétés dans leur intégralité, les caprices sont ici présentés l’un après l’autre, accompagnés de conseils techniques, remarques et démonstrations. Plusieurs plans, sous différents angles, permettent de mieux apprécier ces explications. 

DVD double durée (3h30 de programme).
Sous-titres en anglais et en italien.

3) Bonus

« 1695 / 1894 : Deux siècles de caprices ».
Après une présentation de Locatelli (né en 1695, prédécesseur de Paganini), Lipinski (virtuose contemporain de Paganini), Sivori (mort en 1894, seul disciple de Paganini) et Ernst (surnommé le « Paganini allemand »), Christophe Boulier interprète un caprice de chacun de ces compositeurs, ainsi que Paganini Mélodie (inédit).

Extraits vidéos

Presse

Extraits de l'article de Gérard Hévy, paru dans ResMusica du 27 décembre 2004

[DVD] Documentaire

Intérêt de premier plan… acquisition vivement recommandée, tant l’art et la virtuosité de Paganini y sont présentés de façon passionnante.

Il s’agit de 24 études qui présentent des difficultés techniques fantastiques, jamais rencontrées avant l’avènement de leur auteur… Les contemporains de Paganini les jugèrent injouables… Leur vocation est donc didactique, et c’est le but de ce DVD. Toutefois, si l’on veut seulement regarder et écouter chacun de ces caprices sans sa présentation, le menu permet d’y accéder directement et aisément…

Chaque caprice, avec ses principales difficultés techniques, est donc présenté par Gérard Thomas-Baruet, alors que Christophe Boulier exécute immédiatement ces exemples de difficultés. Une partie du caprice est alors reprise, avec, en incrustation, les difficultés au moment où  elles interviennent… On peut citer, au hasard, des dixièmes ou même des treizièmes, des sauts de cordes, du balzato, des double cordes sans harmoniques ou avec harmoniques, des grands démanchés, des octaves et des trilles, du glissando ou du staccato volant, des coups d’archet contro ou legato, de la basse continue, de très grands écarts de doigts, des pizzicatos main gauche, avec ou sans archet, etc.

Christophe Boulier… possède à fond la technique nécessaire pour interpréter avec assurance et brio ces monstres de virtuosité. Comme, de plus, il est enseignant, il est très à l’aise pour donner toutes les explications et en présenter les démonstrations correspondantes… toutes ces exécutions, présentations ou œuvres entières, sont jouées totalement de mémoire, avec décontraction et sobriété… Christophe Boulier est reconnu comme un grand virtuose du violon, et a même été comparé, en son temps, aux « ténors », tels Heifetz, Kreisler, Menuhin, Francescatti, Ricci, Accardo ou Ferras.

De Monsieur Serge Menini (le 10/02/2006)

Correspondant du journal La Montagne.
Christophe Boulier tenait une conférence de presse au théâtre municipal de Mézin dans le Lot-et-Garonne. La municipalité l’accueille et met gracieusement à sa disposition des locaux et des moyens techniques pour lui servir dans le cadre de ses fonctions d’enseignant. Christophe Boulier donne plusieurs sessions de formation musicale de très haut niveau, à des élèves issus de différents conservatoires et se préparant à des concours pour devenir musiciens professionnels. Ces jeunes ont souvent derrière eux dix ou quinze ans de formation. Les cours durent une semaine et sont gratuits. Le public peut assister aux sessions et tous les soirs, des concerts gratuits ouverts à tous sont donnés dans le théâtre l’hiver et dans l’église en été.
Christophe Boulier est violoniste. Il est peu connu du grand public, mais déjà reconnu par ses pairs. Ainsi, à quarante ans, il vient d’être élevé au grade d’officier dans l’ordre des arts et des lettres, par le ministère de la culture. Il vient aussi d’éditer un DVD.
Ce DVD, loin des clips publicitaires et de « l’esbroufe » des stars éphémères, rend compte de l’art immense avec lequel Christophe Boulier joue et se joue des vingt-quatre caprices de Paganini. Il nous donne à entendre une musique rarement exécutée à la suite : Vingt-quatre morceaux courts, écrits non pas pour être donnés en concert, mais pour servir d’étude et qui ambitionnent de circonscrire toutes les difficultés que l’on se doit d’essayer de maîtriser au violon.
Pour ce qui est des embûches, faites confiance à ce diable de Niccolò Paganini que nombre de ses contemporains refusaient de jouer. Gustave Flaubert dans son dictionnaire des idées reçues, relève d’ailleurs celle-ci non sans humour : « Paganini : Ce musicien avait de très longs doigts, tout ce qu’il écrivait n’était pas fait pour être joué. »
Christophe Boulier interprète sans erreur technique les vingt-quatre caprices. Pour préparer le tournage du DVD et les récitals qui l’ont précédé, il lui a fallu deux ans de travail. Il donne pourtant une impression de facilité, d’aisance à rassembler des éléments épars constitués seulement d’angles aigus, en un ensemble rond et sublime. La musique qui résulte d’un tel Amour, d’un tel Travail et in fine d’un tel amour du travail, ne peut que nous réjouir, quelle que soit notre condition physique sociale ou morale.
Le paysan en osmose avec ses vaches, sourit face à un avenir radieux pour ses petits enfants. La ménagère de moins de cinquante ans voit fondre plus vite la pile de linge à repasser que devant les feux de l’amour. Les amoureux s’ébattent avec confiance. Papy pose sa pipe, décide d’arrêter de fumer et reprend le vélo. Le sauvageon remet sa casquette à l’endroit. Les conducteurs lèvent le pied, les radars fixes ou mobiles n’en croient pas leurs caméras. L’industriel re-localise et augmente tous les salaires. La pollution diminue jour après jour. Le jeune qui se rêvait vedette à la Star-Académie, comprend soudain que le travail et seulement le travail, accumulé années après années lui permettra d’enchanter longtemps le public. Que l’on ne devient pas célèbre en trois mois. Que l’on doit servir la musique et non pas se servir de la musique, si l’on veut être autre chose qu’un produit de consommation courante, formaté, jetable et vite jeté.
Pour toutes ces bonnes raisons et d’autres encore à découvrir, il faut avoir chez soi ce DVD. Au menu : les 24 caprices interprétés par Christophe Boulier, puis la présentation des caprices, explications techniques et démonstrations. Ensuite, accueil par Giovanni Dominedò ambassadeur d’Italie en France. Visite de l’ambassade d’Italie à Paris en compagnie de Guido Davico Bonino, directeur de l’institut culturel italien à Paris, suivie d’une biographie essentielle par Gérard Thomas-Baruet correspondant de l’institut Paganini de Gênes. Enfin, « deux siècles de caprices » (Locatelli, Lipinski, Sivori, Ernst) présentés et interprétés par Christophe Boulier. Durée totale : 3 heures 30 de pur bonheur…

Extraits de l'article sur www.onirik.net

Ebahies par la qualité du DVD (Paganini – les 24 caprices), nos équipes sont allées à un concert de Christophe Boulier (samedi 12 mars 2005 au Val-de-Grâce). Et là nous devons avouer que ce fut la même claque que sur le DVD. Un tel aller-retour étant toujours agréable nous avons cherché à en savoir plus…
Lire l’interview de Christophe Boulier sur le site www.onirik.net