Dictionnaire des luthiers & archetiers

Tous les luthiers et archetiers qui ont marqué l’Histoire du violon.

DICTIONNAIRE DES LUTHIERS & ARCHETIERS

Par ordre alphabétique

A

Aachner (voir Achner)

Aagaard Larsen (DK-1847 /1912). L. Elève d’Heinrich Hertz. Luthier aux Etats-Unis de 1876 à 1883, puis à Copenhague jusqu’à sa mort.

Abatti Giambatista (I-1775 / 1793). L. Connu pour les copies assez médiocres de Stradivarius et d’Amati, qu’il réalisa dans son atelier de Modène.

Abbati (voir Abatti)

Accardi Antonio (I-fin XIXe). L. Mort à Rome, vers 1900.

Achner, ou Aachner Joseph (D-fin XVIIIe).L. Quatre membres d’une même famille (?), établis à Mittenwald, près de la frontière autrichienne.

Achner Michel (D-fin XVIIIe).L. Voir précédent.

Achner Philippe (D-fin XVIIIe).L. Voir précédent.

Achner Thomas (D-fin XVIIIe).L. Voir précédent.

Acton William (GB-fin XIXe).L. Installé à Woolwich en 1873.

Acton William John (GB-1848 / 1931). Fils du précédent, installé à Londres en 1898.

Adam Jean (F-1767 / 1849). A. Probablement luthier également. Originaire de Mirecourt, il a certainement travaillé pour Tourte. Son fils, Jean Dominique, exercera lui aussi la profession. Son petit-fils s’appelle également Jean Adam (dit Grand-Adam).

Adam Jean, dit Grand Adam (F-1823 / 1869). A. Né à Mirecourt. Son grand-père s’appelait aussi Jean. Fils de Jean Dominique, qui se charge de sa formation de 1835 à 1842. Installé à Paris (travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume de 1842 à 1853). De retour définitivement à Mirecourt en 1853, où il s’établit à son compte. Eut un fils : Nicolas Grand Adam.

Adam Jean Dominique (F-1795 / 1842). L. A. Fils de Jean Adam, auprès duquel il effectue sa formation, et qu’il va surpasser. Il eut lui aussi un fils (Jean, dit Grand Adam), dont les archets furent souvent copiés, et toujours estimés.

Adamczak Adam (PL-1913). L. Elève de Koscielecki (1941). Enseigna la lutherie au Lycée des techniques ploastiques de Zakopane (1953). Se consacra exclusivement aux violons.

Adelmann Olga (D-1913). L. Elève de Möckel, elle reçut le titre de maître luthier en 1945.

Adler Otto August Reinhard (D-1910). A. Etabli à Mittenwald, près de la frontière autrichienne.

Adler Edouard (D-1865). L. Fonda son atelier en 1888 à Grünberg. Egalement musicographe.

Aerninck Hendrik (D-1649). L. Etabli à Amsterdam en 1677, ses derniers travaux datent de 1736.

Aerts Marcel (B-EU-1910 / 1976).L. Né à Paris de parents belges, installé en Californie. Il fit ses études à Bruxelles (Laurent), Mirecourt (Jeandat), et bien sûr auprès de son père (René Aerts), à qui il succéda en 1942.

Aerts René (B, nat. EU-1883 / 1942). L. Fit ses études à Mirecourt, luthier du Conservatoire Royal de Bruxelles jusqu’en 1932, date à laquelle il part s’installer à Los Angelès. Il compta parmi ses clients : Ysaÿe, Elman, Kreisler, Thibaud…

Aglio Giuseppe Dall’ (I-1775). L.

Aireton Edmund (GB-vers 1727 / 1807). L. Fit ses premières armes chez Wamsley.

Alagia Nicola (I-1879). L. A remporté la médaille d’or de l’exposition de Caltanissetta en 1926 (après seulement 3 années d’études en tant qu’autodidacte). Ses instruments furent également remarqués lors des expositions de Paris l’année suivante, et de Crémone en 1949 (il avait alors 70 ans)

Alban Joseph (A-1680 / 1722). L. Fils de Mathias. Né et mort à Bozen.

Alban Johann Michael. (A-1675 / 1730). L. Fils de Mathias. Né à Bozen, mort à Gratz.

Alban (ou Albani, ou encore Albanus) Mathias (A-1621 / 1712). Luthier tyrolien dont les violons passèrent pour les meilleurs de l’époque, après ceux d’Amati et de Stainer. Eut 2 fils : Johann Michael et Joseph, luthiers également. Tous trois sont de Bozen (ville autrichienne à l’époque des Habsbourg, aujourd’hui italienne, portant le nom de Bolzano).

Albanesi Sebastiano (I-1720 / 1744). L. Fut élève de Bergonzi.

Albani (voir Alban)

;

Albani Nicola (I-XVIIIe). L. L’essentiel de ses travaux a été effectué à Mantoue et à Milan, datant de 1763 à 1771.

Albani Paolo (I-vers 1630 ? / 1680 ?). L. Peu de précisions quant aux dates citées, né à Crémone, a peut-être également travaillé à Palerme et à Rome. Ses instruments ont une excellente réputation.

Albanus (voir Alban)

Alberghini Giovanni (I-1889). L. Elève de Monterumici et de Fiorini, s’installa à Stockholm. Il est de ceux (rares) qui surent combiner talents de luthier et d’interprète.



Albert Charles (EU-1869). L. Fils de Charles Francis Albert, né à Philadelphie.

Albert Charles Francis (D-nat.EU ? -1842 / 1901). L. Né à Fribourg, accompagna son père (John) en Amérique à l’âge de 12 ans. S’établit à Philadelphie en 1865, très apprécié des violonistes pour ses travaux de réparation et d’entretien. (Son frère Eugène avait également un atelier à Philadelphie). Son fils Charles lui succéda.

Albertelli Andrea (I-1892). L. Né à Montenotte, établi à New-York de 1930 à 1939, puis à nouveau en Italie, à Sampierdarena, en 1945.

Aldric (F-1788 / 1840). L. Il s’agit probablement de Jean-François (dates erronées).

Aldric Jean (F-début XVIIIe). L. Originaire de Mirecourt.

Aldric Jean-François (F-1765 / 1843). Petit-fils de Jean. Né à Mirecourt, installé à Paris en 1785, fit quelques excellentes copies de Stradivarius.

Aletzie (voir Alletsee)



Alf Gregg (EU-1957). L. A fait ses études à Crémone. S’est installé dans le Michigan en 1984.

Alessandro detto Il Veneziano (I-fin XVIe). L.



Allard François (F-fin XVIIIe). L. Eut successivement deux ateliers de lutherie à Paris, entre 1776 et 1789 (date probable de sa mort).

Alleaume Charles (F-1883). Luthier du Conservatoire de Lyon (1925), installé à Paris en 1938.

Alleci (voir Alletsee).



Allen Edward Heron (GB-1861). L. Fit ses études chez Chanot (de 1879 à 1881). Egalement auteur de plusieurs ouvrages sur la lutherie.

Allen Samuel (GB-1858). L. Débuta chez Hill, puis ouvrit son propre atelier en 1891.

Alletsee Paul (D-fin XVIIe / XVIIIe). L. (Alleci, Aletzie ou Alltsee). Luthier renommé, employé par le Roi de Bavière en 1730.

Allison Ivan (EU-1884). L.



Alltsee (voir Alletsee)



Altavilla Armando (I-1876). L. Elève de Verzella. Professeur à Naples, sa ville natale. Réalisa d’excellentes copies de Gagliano.



Alton Robert (GB-1882). L. Egalement auteur de plusieurs articles et ouvrages sur la lutherie.



Alvani Paolo (I- fin XVIIIe). L. Violons de grande qualité, réalisés sur un modèle Guarnerius.



Aman Georges (A-1671). L. Plus apprécié pour ses violes, violoncelles et contrebasses.



Amati Andrea (I-entre 1500 et 1505 / 1579). L. Fondateur de la célèbre école de Crémone. « Créateur » du type de violon en usage aujourd’hui. Parmi les violons qu’il a réalisés, 24 l’auraient été pour le Roi de France Charles IX.



Amati Antonio (I-1538 / 1640). L. Elève de son père Andréa. Ses instruments, bien qu’excellents, furent moins appréciés que ceux de son frère Girolamo (l’ancien). La date de sa mort (à 102 ans !) semble être une erreur due à une étiquette… mal datée.



Amati Girolamo l’ancien (I-1561 / 1630). L. Elève de son père Andréa, associé à son frère Antonio. Signait ses violons Hieronymus.



Amati Girolamo le jeune (I-1649 / 1740). L. 3e fils – et successeur – de Nicolo. Ses violons furent un peu moins estimés que ceux de son père. Dernier de la famille.



Amati Nicolo ou Nicola (I-1596 / 1684). L. Petit-fils d’Andrea, fils de Girolamo l’ancien. Le plus « doué » de la famille. Eut pour élève Antonio Stradivari et Andrea Guarneri.



Amberton Laurentius (I-XVIIIe). L.



Ambroise (F-XVIIIe). L.



Ambrosch Karl (TCH-début XIXe). L.



Amelot Zéphirin (F-fin XIXe). L. Ses violoncelles et contrebasses étaient plus estimés que ses violons.



Amourdedieu (F-début XXe). L. Réalisa peu de violons, mais de bonne qualité. Se spécialisa dans le commerce.



Anciaume Antoine dit le jeune (F-1776). L. Fils et élève de Bernard Anciaume, lui-même luthier originaire de Mirecourt.



Anciaume Bernard (F-XVIIIe). L. Père d’Antoine.



Anciaume Jean Pierre (F- 1794 / vers 1825). A. Originaire de Mirecourt.



Anderson John (GB-1856). Luthier, interprète et professeur. Fils et élève de John I. Construisit aussi ses violons d’après un modèle Stradivarius.



Anderson John I. (GB-1829 / 1883). L. Egalement interprète, réalisa ses premiers violons à 18 ans (modèle Stradivarius). Père de John.



Andersson Anders Erik (S-1862 / 1929). L. 1er Prix à Stockholm en 1925, il construisit ses violons sur un modèle Stradivarius.



Andersson Carl Oscar (S-1880). L. Autodidacte, installé aux Etats-Unis, ses violons s’inspirent d’un modèle Stradivarius.



Andres Domenico (I-vers 1740). L.



Andrescu Johann (H-1868). L. Né de parents roumains, il fit ses études à Vienne.



Andrusikiewicz Ludomil (PL-1880 / 1936). L. Etabli à Cracovie.



Angard Maxime (F-1849 / 1912). L. Amateur, puis professionnel à l’âge de 40 ans, avait son atelier à Paris. Ses recherches l’amenèrent à fabriquer un violon en vieux chêne, sans résultat en ce qui concerne la sonorité.



Angell Frederick (GB-1886). L. Ses violons furent construits sur des modèles Stradivarios et Guarnerius del Gesu.



Angermann J. C. (D-fin XIXe). L.



Annarumma Vincenzo (I-1892). L. Médaille d’or à l’exposition de Salerne en 1929, médaille de bronze à celle de Florence en 1931.



Annis D. S. (EU-1887). L. Auteur, entre autres, de 5 copies du « Canonne » (Guarnerius de Paganini, actuellement propriété de la ville de Gênes) exposées en 1941.



Anselmi Pietro (I-début XVIIIe). L. Originaire de Venise, il fit ses études sous la direction de Malvotti à Florence, s’installa dans cette ville, y enseigna, puis retourna vivre à Venise.



Anselmo (voir Anselmi)



Ansiaume (voir Anciaume)



Antoine (F-fin XVIIIe). Famille de luthiers ayant vécue à Mirecourt. Jean-Claude (le père) et 2 fils nommés Jean sont les plus connus.



Antoine François Etienne (F- 1796 / 1855). A. Né et mort à Mirecourt.



Anton Rudolf (TCH-1854). L. Commença ses études auprès de Wurm à Aussig (aujourd’hui Usti nad labem, en Tchéquie) à 15 ans, puis ouvrit son atelier dans cette ville. Spécialisé dans les violons et surtout les guitares.



Antoniazzi Gaetano (I-1823 / 1894). L.



Antoniazzi Ricardo (I-1860 / 1913). L. Ses violons, rarement signés, sont très recherchés, ainsi que ceux de son frère Romeo.



Antoniazzi Romeo (I-1862). L. Frère de Ricardo, il se fit remarquer lors de plusieurs expositions de lutherie et obtint de nombreux prix. Eut Bisiach, Parravicini et Sironi comme élèves.



Antonij Hieronimus (voir Antony Johann)

Antony Girolamo (I-1751). L.



Antony Johann (D-XVIIIe ). L. Une étiquette de ce luthier porte la signature « Hieronimus Antonij Cremonae anno 1751 », alors que ses instruments ont été fabriqués à Mittenwald.



Apking Georg Lodewijk (PB-1734 / 1803). L. Elève de Heefke, établi à Amsterdam.



Apparut Georges (F-1877 / 1948). L. Successeur de Charotte à Mirecourt. Plusieurs fois récompensé lors d’expositions internationales. A participé au Concours du meilleur ouvrier de France : Diplôme d’Honneur (1925), Grand-Prix (1928), Grande Médaille d’Or (1929). Son fils Pierre (1904 / 1928), très doué également, n’eut pas le temps de prendre la relève.



Apparut Léon (F-1851 / 1916). L. Fit ses études chez Caussin, et forma son fils Georges.

Arakelian S. (ARM-1890). L. Elève de l’école impériale de Tiflis. Effectua de nombreux voyages (Prague, Odessa, Moscou, Tiflis, Ispahan, Beyrouth). Etablit à Téhéran (1920). Auteur de « Le violon, préceptes et notices d’un luthier », traduit par Marie Arakelian en 1952. Ses recherches sur les vernis qu’utilisaient les luthiers de Crémone l’ont amené à une découverte : ces vernis étaient à base de myrrhe, importée du Proche-Orient.



Arcangeli Ulderico (I-1889). L. Diplômé au Concours de Crémone en 1937.

Arkhusen Ivan F. (DK-1795 / 1870). L. Installé à Moscou puis à Saint-Petersbourg, plus connu pour ses guitares. Eut un fils Robert Ivan (1844 / 1920), luthier également.



Arlow Heinrich (A-XIXe). L. Elève de Savicki, s’installa à Brünn et à Vienne. Fut aussi un excellent professeur.

Arnot David (GB-1831 / 1897). L. Installé à Glasgow, fut aussi estimé comme interprète.



Arthmann (voir Artmann)

Artmann Johann Nicolas (D-1774 / 1846). L. Elève de Ernst, établi à Wechmar.



Askew John (GB-1834 / 1895). L. Ses travaux furent plusieurs fois récompensés (Londres en 1878, Newcastle en 1885 et 1887).



Askey Samuel (GB-1786 / 1842). L. Elève de Morrison, travailla chez Corsby à partir de 1825.



Assalone Gasparo (voir Salo. Gasparo d’Assalone est en fait Gasparo da Salo)



Atkinson William (GB-1851 / 1929). L. Médaille de bronze à l’Exposition de Paris en 1889, médaille d’argent à celle d’Edinburgh l’année suivante.



Attrepach Pierre Fourrier (F- 1820 / 1857). A. Né et mort à Mirecourt.

Aubry François (F- avant 1737 / après 1762). A.



Aubry Georges (F-1871 / 1936). L. Travailla avec Bernardel, Marchand et Bossard-Bonnel.



Aubry Jacques (F- début XIXe). L. Neveu et successeur d’Aldric.



Aubry Jean François (F- 1816). A. Originaire de Mirecourt.



Aubry Joseph (F-1873 / 1937). L. 1er Prix au Concours de Paris de 1921. Son violon (modèle Guadagnini) fut classé devant un Stradivari et un Guarneri !

Auchard Emile (F-début XXe). A.



Audinot André (F-1897 / 1934). L. Originaire de Mirecourt, fils et élève de Victor. Etabli à Alger.



Audinot Charles (F-début XVIIIe). L. Né à Mirecourt, s’y installa en 1765. A signaler l’existence d’un deuxième « Charles » (1788 / v.1849), et d’un troisième « Charles » (né en 1903, fils de Victor) établi à Paris. Tous sont originaires de Mirecourt.



Audinot Jacques (F-1922 / 1992). L. A. Fils et élève de Pierre. Luthier de formation. A 14 ans, travailla chez Roger & Max Millant (cela durera 33 ans, jusqu’à la fermeture de cette Maison, en 1969). S’intéresse à l’archèterie vers 1955, grâce à Jean-Jacques Millant. En 1969, reprit l’atelier de Gabriel Houfflack (rue de Saint-Petersbourg à Paris). Eut un fils archetier : Pascal (1957), qui lui succède en 1984, date de sa retraite.



Audinot Léopold (F-1811 / 1891). L. Fils et élève de Charles, successeur de Bourlier à Mirecourt.



Audinot Marcel (F-1899). L. Fils et élève de Victor, puis travailla chez Jean Beuscher à Paris à partir de 1924.



Audinot Nestor Dominique (F-1842 / 1920). L. Fils et élève de Léopold. Travailla chez Vuillaume de 1863 à 1868, lui succéda en 1875 (Corvisier prendra la suite en 1908).



Audinot Nicolas (F-début XVIIIe). L. Originaire de Mirecourt, probablement le premier de cette grande famille. A signaler l’existence d’un autre Nicolas (fin XIXe), originaire de Mirecourt lui aussi.



Audinot Pascal (F-1957). A. Fils de Jacques. Succéda à son père en 1984.



Audinot Paul (F-1895 / 1945). L. Fils et élève de Victor. Travailla chez Ouchard et Millant. Etabli à Houilles (1939).



Audinot Pierre (F-1893). L. Fils aîné et élève de Victor. Remporta deux 1ers prix (1907 et 1908) au Concours des jeunes luthiers mirecurtiens. Suivit son père à Paris (1913). Décoré de la Croix de Guerre, durant laquelle il fut deux fois blessé. Entra chez Millant-Deroux en 1934, reçut des diplômes d’honneur à La Haye (1949) et Liège (1954).



Audinot Victor (F-1870 / 1943). L. Elève de Chardin et de Barbé. Etabli à Paris en 1913, il réalisa des instruments très résistants à l’humidité et à la chaleur. Ses fils Pierre, Paul, Marcel, André et Charles furent également luthiers.



Auger P. (F-XIXe). L. Installé à Barcelone de 1852 à 1867.

Augière (F-début XIXe). L. Elève de Clément. Installé à Paris en association avec Calot en 1830.



Aureli Aurelio (I-1870 / 1925). L. Originaire de Rome, d’abord ébéniste puis fabricant d’étuis (tout en étant choriste), il commença la lutherie à 40 ans. Il fit 60 violons avec lesquels il remporta de nombreux prix lors de concours ou d’expositions.



Autelin Nicolas : voir Hotelin



Autiero Joseph (F-1858 / 1919). L. Plusieurs fois récompensé lors d’expositions à Cannes, Lyon, Paris, Dijon…



Autiero Victor (F-1887). L. Fils de Joseph. Meilleur artisan de France en 1929.

Auversen Sveinung (N-fin XIXe). L.



Averna Alfred (I-1902). L. A. Fils d’Alphonse et neveu de Gesualdo (luthiers également). Luthier du Conservatoire « Vincenzo Bellini » de Palerme. Récompensé à plusieurs reprises lors d’expositions nationales.



Averna Gesualdo (I- fin XIXe). L. Oncle de Alfred. Reçut en 1921 les félicitations officielles du Ministre des Beaux-Arts.

B

Bacco Henri (D-1818 / 1878). L. Né et mort à Mannheim, luthier de la plupart des musiciens de la Cour de Mannheim.

Bachelier Jean-Gaspard (F-XVIIIe). L. Installé à Paris de 1777 à 1789.

Bachmann Antoine (D-1716 / 1800). L. Né et mort à Berlin, musicien et luthier (diplômé en 1765) de la Cour royale de Berlin. Inventeur (en 1778) des chevilles à vis pour contrebasses.

Bachmann Carl Louis (D-1748 / 1809). L. Musicien de l’orchestre royal de Berlin, puis chef d’orchestre. Fils d’Antoine, il s’inspira aussi de Stainer pour fabriquer ses violons.

Bachmann Otto (D-début XIXe). L. Egalement auteur d’un ouvrage sur la lutherie (1835).

Bäck Heinrich (D-XIXe). L.

Backmann David (D-début XIXe). L. Installé à Saint-Petersbourg.

Backmann Karl Harry (S-1906). L. Fit surtout des violons, des guitares et des mandolines.

Backstrom Sigge Jacob (S-1890). L. Etait ingénieur avant de se lancer dans la lutherie.

Baczynski Wladyslaw (P-fin XIXe). L. Installé à Cracovie jusqu’en 1914, puis à Lvov.

Badalassi Piero (I-1915). L. Installé à Pise, diplômé en 1937 au Concours Stradivari de Crémone.

Badarello Carlo (I-1887 / 1931). L. Atelier situé à Turin.

Bader François (D-XIXe / 1913). L. Professeur à l’école de lutherie de Mittenwald (1889 / 1912).

Bader Johann (D-1876). L. A 25 ans, s’établit dans sa ville natale, Mittenwald, où il fut aussi professeur à l’école de lutherie.

Bader Joseph (D-début XVIIIe). L. Originaire de Mittenwald.

Bagany (D-début XIXe). L. Avait imaginé un violon dont la table d’harmonie était en fer.

Bagatella Antonio (I-1755 / 1829). L. Auteur, en 1786, d’un ouvrage primé par l’Académie des Sciences et des Beaux-Arts de Padoue, traduit en plusieurs langues.

Bagatella Pietro (I-début XVIIIe). L. Originaire de Padoue.

Bagué i Soler David (E-fin XXe). L. Pionnier de la lutherie moderne espagnole, un des fondateurs de l’Association des Luthiers et Archetiers d’Espagne. S’est établi à Barcelone en 1985.

Bailly Antoine (F-1734 / 1802). L. A. Installé à Mirecourt jusqu’en 1771.

Bailly Augustin (F- 1731 / 1816). A. Né et mort à Mirecourt.

Bailly Charles (F-1879). L. Fils de Joseph. Installé à Mirecourt, sa ville natale, en 1909.

Bailly Claude François (F-1765 / 1844). A. Né et mort à Mirecourt.

Bailly Jenny (F-fin XIXe). L. Fille, élève et successeur (en 1907) de Paul. Installée à Paris, puis à Méru (Oise) vers 1935. Une des rares « luthières » dans le monde.

Bailly Joseph (F-1750). L. Originaire de Mirecourt. Eut un fils Charles, luthier lui aussi.

Bailly Paul Joseph (F-1844 / 1907). L. Elève de Vuillaume et de Gaillard, s’installa à Paris en 1898. Fait rarissime dans le milieu de la lutherie : sa fille Jenny lui succéda.

Bairhoff Giorgio (D-1712). L. Né à Füssen, près de l’actuelle frontière autrichienne, vécut à Naples de 1757 (voire avant) à 1786.

Bajoni Luigi (I-XIXe). L. Originaire de Milan.

Baker William (GB-fin XVIIIe). L. Etabli à Brighton (1820 / 1840). On reproche à la plupart de ses violons (modèle Stradivarius) les « figures grotesques des volutes ».

Balcaini (I-mi XVIIIe). L. Violons sur un modèle Amati.

Baldantoni Giuseppe (I-1784 / 1873). L. D’abord mécanicien, puis violoniste avant de devenir luthier. Les contrebasses sont les instruments qu’il a le plus réussis.

Baldoni Dante (I-1868). L. S’installa à Buenos Aires. Fabriqua un violon pour Kubelik et un pour Vecsey, copiés sur le Stradivarius « L’Empereur » de 1715.

Balestrieri Pietro (I-XVIIIe). L. Originaire de Crémone, élève de Stradivarius, ses violons sont beaucoup moins recherchés que ceux de son frère Tomaso.

Balestrieri Tomaso (ou Tommasso, ou encore Thomas) (I-début XVIIIe). L. Frère de Pietro. Elève de Stradivari, et (unique élève) de Pietro Guarneri. Etabli à Mantoue. Violons et violoncelles très côtés.

Ball Franck (CN-1881). L. Elève de Bradford, s’établit aux Etats-Unis. A réalisé plus d’une centaine de violons, surtout des copies de Stradivari.

Ballerini Pietro (I-fin XIXe). L. Etabli à Florence, successeur de Castelleni. Paoletti lui succèdera à son tour en 1925.

Ballini Paolo (I-XIXe). L. Installé à Brescia.

Balmforth L. P. (GB-1881 / 1936). L. Elève de Bailly. Etabli à Leeds en 1906. Son fils, né en 1909, fut un grand collectionneur et se spécialisa dans la vente et la restauration.

Baloghy Lajos (H-1886). L. Elève de Lengyel. Ouvrit son 1er atelier en 1920, s’installa en Roumanie en 1935 avant de retourner en Hongrie, à Bassagyarmat, en 1940.

Baltensperger Emile (CH-1858 / 1923). L.

Baltus Nicolas (F-2e moitié XVIIIe). L. Avait son atelier à Cantane en 1788.

Banks (GB). L. Famille de luthiers dont le père (Benjamin 1727 / 1795) est considéré comme le meilleur. Ce dernier eut trois fils : Benjamin (« junior » 1754 / 1820), James (1750 / 1831) et Henry (1770 / 1830), luthiers également.

Bar Georg (D-mort en 1944). L. Etabli en Bohême en 1894. Eut un fils, Franz (né en 1897), luthier lui aussi.

Barany Dezsö (H-1871 / 1942). L.

Barbay (F-XVIIIe). L. Avait son atelier à Paris en 1746.

Barbé Auguste (F-1853 / 1902). A. Ses prénoms exacts : Mathias Théophile Auguste. Fils de Dominique. Né et mort à Mirecourt. Cousin germain de Télesphore. Employé par Gand & Bernardel à Paris (1886), puis établi à Mirecourt (1897). Eut un fils : Pierre Auguste.

Barbé Dominique (F-XIXe). L. Père d’Auguste.

Barbé François Jacques (F-1797). L. Signait ses instruments François Barbier, Jacques Barbier ou encore Barbier d’Avallon. Eut un fils : Télesphore-Amable.

Barbé Pierre Auguste (F-1881 / 1914). A. Fils d’Auguste. Travailla chez Thibouville-Lamy (1906 & 1911).

Barbé Télesphore-Amable (F-1822 / 1892). L. Fils de François Jacques. Médaillé à l’exposition de 1867 à Paris, 1er assistant de J.-B.Vuillaume.

Barber Géo (EU-début XXe). A. L. Installé dans le Colorado.

Barbet Charles (F-1839 / 1877). L. Neveu de François Barbé. Etabli à Marseille.

Barbieri Armando (I-1893). L. D’abord sculpteur, il devint luthier en 1924, et remporta de nombreuses distinctions lors de diverses expositions.

Barbieri Francesco (I-XVIIe). L. Etabli à Vérone en 1695, peut-être avant. Violons sur un modèle Guarneri (Andrea).

Barbieri Paolo (I-1889). A. L. Génois, il s’inspira du « Guarneri » (propriété de la ville de Gênes) ayant appartenu à Paganini. Souvent récompensé aux concours et expositions de Rome, Barcelone (médaille d’or en 1929), Florida (1931), Crémone (médaille d’argent en 1949)…

Bardelli Gino Silvio (I-début XXe). L.

Bargelli Giuseppe di Saladino (I-1886). L. Installé à Florence. A construit plus de 220 violons. Secondé par son fils Gaston, né en 1921.

Baril Emile (F-1892 / 1912). A. Né et mort à Mirecourt.

Barjonnet Georges Emile (F-1903 / 1987). A. Fils de Jules-Henri. Formé chez Cuniot-Hury, puis Ouchard Père (chez qui il resta jusqu’en 1937). Travailla ensuite pour Ouchard Fils, puis pour Thibouville-Lamy (de 1943 à 1968), et enfin pour Roger Gérome, de 1969 à 1980, date à laquelle il prit sa retraite.

Barjonnet Jules Henri (F-XIXe). L. Père de Georges et de René-Henry.

Barjonnet Paul (F-XXe). A. Travailla pour Ouchard Père.

Barjonnet René Henri (F-avant 1907 / après 1926). Fils de Jules-Henri. Travailla chez Ouchard puis chez Thibouville-Lamy.

Barnia Fedele (I-XVIIIe). L.

Baret Joseph : voir Barret

Baroncini Giuseppe (I-XIXe). L.

Baroux : voir Mousselet.

Barrel (F-XXe). L.

Barret Joseph (F-1819 / après 1841). A. Né à Mirecourt.

Barrett Kershaw (GB-XXe). L.

Barrett John (GB-début XVIIIe). L. Installé à Londres (1714 / 1740).

Barrow John (EU-XXe). L.

Barry (GB- fin XVIIe). L.

Bartek Eduard (H-1852 / 1883). L. Installé à Pest, sa ville natale, en 1872. Diplômé lors de l’Exposition de Paris de 1878.

Barth Ludwig (D-1875 / 1934). L. Elève de Fiorini. Installé à Cologne, Francfort, puis Münich (sa ville natale). Son atelier devint la Münchener Geigen Industrie. Son fils Robert lui succéda en 1934.

Barth Robert (D-XXe). L. Fils et élève de Ludwig, à qui il succéda en 1934. Maître luthier en 1937.

Bartl (ou Partl) André Nicolas (A-1682 / 1762). L. Plutôt spécialisé dans les violes, fit relativement peu de violons.

Bartl Chrétien François (A-1737 / 1807). L.

Bartl Ignace Chrétien (A-1732 / 1819). L.

Bartle François Mary (F-avant 1756 / après 1778). A.

Bartoli François : voir Bartle

Barton George (GB-mort vers 1810). L.

Barton Joseph Edward (GB-1846 / après 1914). L.

Barzellini Aegidius (I-XVIIe). L. Elève d’Amati.

Baselere Brice : voir Bazelaire

Bassler Richard (D-1891). A. Etabli à Markneukirchen (sa ville natale) en 1945.

Bassot Joseph. (F-1738 / 1810). L. Né à Mirecourt. Etabli à Paris, probablement en 1764, voire 1774, très recherché dès 1780.

Bastien François (F-1786 / 1850). L. Etabli à Turin, puis à Nice. Réalisa d’excellents petits violons.

Batov Ivan Andrevitch (R-fin XVIIIe). L.

Battani Antonio (I-XIXe). L.

Battiazza Antonio Maria (I-début XVIIIe). L.

Bauer Albin Paul (D-1866 / après 1930). L. Fils et élève de Carl Anton, à qui il succéda en 1884. Les volutes de ses violons représentent souvent des têtes de compositeurs.

Bauer Carl Anton (D-1835 / 1884). L. Installé à Dresde, plus spécialisé dans les guitares. Eut un fils : Albin Paul.

Bauer Christian Friederich (D-XVIIIe). L.

Bauer Jean (F-1914). L. Etabli au Havre, puis à Angers après la Guerre. Souvent récompensé (médaille de vermeil à Paris en 1929, médaille d’or en 1930, grande médaille d’argent à Paris et à Toulouse en 1931, diplôme d’honneur à Sens, médaille d’argent à l’Exposition de Paris en 1937, hors concours à Angers en 1942, diplôme d’honneur avec félicitations en 1949 à La Haye.

Baujard Auguste : voir Beaujard

Baul Emile (F-XIXe). A. Travailla pour Cuniot-Hury (1906).

Baumann Henrich (TCH-1853). L. Auteur de Cremona (Kladno, 1901).

Baumgartner Fritz (CH-1924). L. Fils et élève de Fritz (lui aussi) Baumgartner. Très estimé.

Baur Adolf (D-1838 / 1873). L. Fils et élève de Martin. Se perfectionna chez Vuillaume. Reprit le commerce de son père en 1870 avec Adolf Sprenger comme associé. Ses violons étaient toutefois peu solides.

Baur Martin (D-1793 / 1875). L. A. Installé à Stuttgart (1824). Avait comme clients la plupart des musiciens de l’Orchestre de Stuttgart.

Bausch Louis (D-1829 / 1871). L. Fils et élève de Louis Christian Auguste, il s’associa à son père en 1860, mais son travail fut d’une qualité inférieure.

Bausch Louis Christian Auguste (D-1805 / 1871). L. A. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume, à Paris, vers 1840. Ses archets étant d’une excellente qualité, il fut surnommé le Tourte allemand. Il collabora probablement avec le violoniste Spohr. Médaille d’argent (en tant que luthier) à l’exposition de Dresde (1840). Luthier attitré de la Cour de Nassau (1861). Eut deux fils : Louis et Otto, avec lesquels il s’associa.

Bausch Otto (D-1841 / 1875). L. A. Fils de Louis Christian Auguste, auquel il succéda en 1871.

Bauschmann August (D-XVIIIe). L.

Bayeur (EU-1875 / 1944). L. Français d’origine. Récompensé au Concours du Conservatoire de Paris (1921). Se fixa à Montréal où il mourut.

Bazelaire Brice (F-1745 / 1822). A. Né et mort à Mirecourt.

Bazin Charles Alfred (F-1907 / 1987). A. Fils de Charles-Louis, chez lequel il travailla (1922). Etabli à son compte en 1945, à Mirecourt également, puis prit la succession de son père en 1952. Retraité en 1980, il fut le dernier archetier de cette grande famille. Il marqua ses archets comme son grand-père : C. Bazin.

Bazin Charles Louis, dit Louis Bazin fils (F-1881 / 1953). A. Fils et élève, puis successeur (1907) de Charles-Nicolas Bazin II. Plusieurs archetiers travaillèrent chez lui (Granier, Lorange, Tournier, Delprato, Lapierre, Ouchard, Jacquemin, Dumont, Couturieux, Richaume, Bourgeois, Bontemps, Husson…). Signa ses archets « Louis Bazin ». Eut 2 fils : René et Charles-Alfred.

Bazin Charles-Nicolas I (F-1831 / 1908). A. Frère de François-Xavier.

Bazin Charles-Nicolas II, dit Charles Bazin fils (F-1847 / 1915). A. Fils de François-Xavier, qui s’occupe de sa formation (1859), et dont il prendra la succession (1865). Ses archets sont très recherchés. Travailla pour Nestor Audinot, Charles Brugère, Joseph & Pierre Hel, Georges Chanot, Charles Peccatte… Fut également membre du Conseil municipal de Mirecourt (sa ville natale). Eut 3 fils : Emile, Gustave et Charles-Louis.

Bazin Emile Joseph (F-1868 / 1956). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Charles-Nicolas Bazin II. D’abord archetier, puis professeur de musique (1894).

Bazin Eustache-Joseph (F-1823 / 1864). A. Né et mort à Mirecourt. Cousin de François-Xavier. Ne pas confondre avec Joseph-Eustache, père de François Xavier (1785/1863), mais qui ne fut ni luthier, ni archetier, ni même musicien.

Bazin François-Xavier (F-1824 / 1865). A. Frère de Charles-Nicolas Bazin I, et père de Charles-Nicolas Bazin II. Probablement formé par Dominique Peccatte à Paris, puis s’établit à Mirecourt vers 1840. Un catalogue de Louis Bazin fils mentionne sa « Manufacture d’Archets de violons – Maison fondée en 1840 ».

Bazin Gustave (F-1871 / 1920). L. A. Fils de Charles-Nicolas Bazin II. Débuta archetier (travaillant notamment pour Collin-Mézin à Paris de 1888 à 1891), puis s’orienta entièrement vers la lutherie (S’installa à Mirecourt, sa ville natale). Médaille d’or à l’Exposition de La Rochelle (1898).

Bazin René (F-1902 ou 1906 / 1982). L. A. Fils et élève de Charles-Louis (pour l’archèterie), élève de Dieudonné (pour la lutherie). Travailla chez Marcel Vatelot à Paris, et chez Fridolin Hamma à Stuttgart.

Beare Arthur (GB-XXe). L. Egalement expert en instruments anciens.

Beau Claude (F-1774 / 1848). A. Né et mort à Mirecourt.

Beaujard (ou Baujard) Auguste (F-1829 / 1888). A. Travailla chez Thibouville-Lamy (1870). Mort à Mirecourt.

Beauvais de Bordeaux (F-XIXe). L. Constructeur d’un violon en cristal (brevet déposé en 1894).

Becani Stefano (I-XIXe). L. Plusieurs récompenses lors d’expositions nationales.

Becchini Renzo (I-1911). L.

Beck Otto (D-1891). L. Maître luthier en 1916. Etabli à Düsseldorf. Auteur de Die Proportionale Konstruction der Geige (1923).

Becker Carl (EU-1887). L. Petit-fils de luthier, fils de violoniste, il construisit son 1er violon à 14 ans. Associé à W. Lewis (1937), il apporte un très grand soin quant au choix du bois, des vernis, aux finitions, etc…

Beckman Svend, ou Sveno (S-XVIIIe). L. Fournisseur officiel de la Cour (1756), installé à Stockholm. Plus estimé pour ses luths et guitares.

Bedocchi Mario (I-1880). L. Plusieurs fois récompensés aux Concours de Rome (1923, 1927, 1929), Lodi (1929), Padoue (1931), et au concours du bicentenaire Stradivarius (1937).

Beer Ignatius (D-1719 / 1807). L. Eut un fils luthier, Johann George, né en 1758, dont les travaux sont pratiquement inconnus.

Behrmann Frédéric Auguste (D-XVIIIe). L.

Belawsky B. G. (PL-XIXe). L.

Beledin Félix Marie-Joseph (F-1864 / 1922). L. Travailla chez Gand et Bernardel (1885). Luthier du Conservatoire de Nantes (aux environs de 1896).

Bell A. (GB-XXe). L. Fut professeur à Camborne (Cornwall).

Bellafontana Lorenzo (I-1906). L. Elève de Cesare Candi. Plusieurs fois récompensé à l’occasion de diverses expositions, ainsi que le Concours de Crémone (Médaille d’argent en 1949).

Bellarosa Vittorio (I-1907). L. Fils de Riccardo (luthier napolitain né en 1871). Disciple de Fredi, à Rome, puis s’installa à Naples. Marquait ses instruments de 2 hippocampes se faisant face (un de chaque côté du bouton du cordier).

Bellinazzi Giuseppe (I-XXe). L. Mort au début de la 2nde Guerre.

Bellini Luiz B. (BR-XXe). L. A travaillé avec Sacconi et Français. Installé à New-York en 1975. Fondateur de la Fédération américaine des luthiers et archetiers.

Bellone Pietro-Antonio (I-XVIIe). L. Surnommé il Pescorino, établi à Milan entre 1691 et 1700. Violons très rares et très cotés.

Bellosio Anselmo (I-1715 / 1785). L. Vénitien, élève de Santo Serafino. Violons très cotés.

Bellosio Anselmo (I-1743 / 1793). L. Elève de Giogio Seraphin (neveu de Sanctus Seraphin), lui succède en 1777. Etiquette portant la signature « Anselmus Bellosius ».

Beloe W. L. (GB-1819 / 1897). L. Egalement violoniste, professeur de musique et de danse. Fabriqua une centaine de violons, parmi lesquels une belle copie du Messie de Stradivarius.

Beltrani Giuseppe (I-mort en 1881). L. Très estimé, il forma également d’autres luthiers, parmi lesquels Aristide Cavalli.

Belviglieri Gregorio (I-XVIIIe). L.

Benecke S. (N-début XIXe). L.

Benettini (I-fin XIXe). L.

Bengston-Kiby Nils (S-1889). L.

Bennington James (EU-1868). L.

Benoit Eugène (B-XVIIIe). L.

Benti Matteo (I-1580 / après 1661). L. Fabriqua cistres, violes, tympanons… et quelques violons.

Bentin Henri (EU-1857). L. Installé à Saint-Louis puis à New-Orleans. Réalisa une belle copie de l’Empereur (Sradivarius de 1715 joué par Kubelik).

Benvenuti Silvio (I-1904 / 1948). L.

Bérard (F-XIXe). L.

Berardi Pasquale (I-1809 / 1896). L.

Berera Giovanni Antonio (I-XVIIIe). L. Facteur de clavecins, tympanons… et quelques violons.

Beretta Felice (I-XVIIIe). L. Fut élève de Giuseppe Guadagnini.

Bergamo Domenico (I-XIXe). L. Probablement élève de Pietro Maneghesso, enseigna à Padoue. Récompensé au Concours de Crémone, en 1937. Disparu lors de la 2nde Guerre.

Berger (B-fin XVIIIe). L. Un de ses violons, daté de 1823, appartient au Musée de Bruxelles.

Berger Johannes (D-1645 / après 1726). L. Egalement musicien. Le musée de Landshut, sa ville natale, possède un de ses violons. Eut un fils, Lorenz.

Berger Kapralik Julius (UKR-1864 / après 1934). L. Né à Lemberg (Lvov), où il s’établit vers 1884. Récompensé lors de l’Exposition de cette ville en 1894.

Berger Karl A. (CH-1893). L. Elève de Meinel à Bâle, puis de Postiglioni à Naples. Travailla à Paris, puis à New-York, où il s’établit en 1924. Récompensé lors de l’Exposition Nationale de Philadelphie (1926) et de l’Exposition Internationale de Genève (1927).

Berger Max Richard (D-1889 / 1950). L.

Bergmann Andréa (H-1862 / 1934). L. Elève de Bartek. Etabli à Budapest en 1898. Médaille d’or en 1925 au cours de l’Exposition de cette même ville.

Bergonzi Benedetto (I-1790 / 1840). L. Egalement musicien, compositeur, et facteur d’instruments à vent. Le dernier de la famille.

Bergonzi Carlo (I-1683 / 1747 ou 1755). L. Elève de Stradivari. Son fils, Michel-Angelo, lui succéda en 1747.

Bergonzi Carlo II (I-1780 / après 1820). L. Fils de Michel-Angelo. Plus orienté vers la fabrication de guitares et de mandolines, ses violons sont naturellement moins recherchés que ceux de son père ou de son grand-père.

Bergonzi Ludovic (I-XVIIIe). L. Bien que natif de Crémone, il n’est pas certain qu’il soit de la fameuse famille Bergonzi.

Bergonzi Michel-Angelo (I-XVIIIe). L. Fils de Carlo, auquel il succéda en 1747. Quoique très estimé, il n’atteint pas le degré de perfection de son père. Fabriqua plus de guitares, mandolines, contrebasses, mandores et autres instruments à cordes que de violons. Eut trois fils luthiers : Carlo II, Zosimo et Nicolas, qui lui succéda.

Bergonzi Nicolas (I-XVIIIe). L. Fils, élève et successeur de Michel-Angelo.

Bergonzi Zosimo ((I-XVIIIe). L. Fils et élève de Michel-Angelo. Ses violons, comme ceux de ses frères, sont d’une qualité inférieure à ceux de son père.

Bergsom C. (S-XVIIIe). L.

Bergstrom J. A. (S-début XIXe). L.

Berkemayer Jean Frederik (PB-1767 / 1835). L.

Bernabetti Geronimo (I-fin XIXe). L. Travailla chez Thibouville-Lamy.

Bernard André Florent Nicolas (B-1870). L. Formé chez Gand & Bernardel (1884). S’installe à Paris (1889), puis à Liège (sa ville natale). Récompensé aux expositions de Bruxelles (1897), Paris (1900 – Médaille d’argent), Liège (1905), Bordeaux (1907), Bruxelles (1910 – Médaille d’or). Eut deux fils : Joseph et Jacques.

Bernard Auguste Marcel (F-1899 / 1922). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1913).

Bernard Jacques (F-1757 / après 1780). A. Né à Mirecourt.

Bernard Jacques (B-1919). L. Fils, élève et successeur d’André.

Bernard Joseph (B-1911 / 1940). L. Fils et élève d’André. A 19 ans, obtint la Médaille d’or à l’Exposition Internationale de Liège (1930), puis le diplôme d’honneur à l’Exposition de Bruxelles (1935).

Bernard René Joseph Maurice (F-1905 / 1979). A. Travailla pour François Lotte (1931) puis Roger Lotte (1970). Mort à Mirecourt.

Bernardel Auguste Sébastien Philippe (F-1802, voire 1798 / 1870). L. Elève de Nicolas Lupot puis de Gand Père. Récompensé aux Expositions de Paris (1844 – Médaille d’argent, puis 1849 – Médaille d’or), Londres (1851). Eut deux fils : Ernest-Auguste et Gustave-Adolphe, avec lesquels il s’associa en 1859, et qui lui succédèrent en 1866. Ceux-ci, avec Eugène Gand (son vrai prénom est Charles-Nicolas-Eugène), fondèrent alors la célèbre société Gand & Bernardel.

Bernardel Ernest-Auguste (F-1826 / 1899). L. Fils et élève d’Auguste, auquel il s’associa (1859), plus tard avec son frère Gustave et Eugène Gand (1866), pour créer la maison Bernardel & Gand. Il se retira en 1892. Eut un fils luthier : Léon.

Bernardel Gustave-Adolphe (F-1832 / 1904). L. Fils et élève d’Auguste. Après avoir fondé la firme Gand & Bernardel (1866) avec son frère Ernest et Eugène Gand, il en devint le seul propriétaire (1892). Albert Caressa lui succède en 1901.

Bernardel Léon (F-1853 / 1931). L. Fils d’Ernest-Auguste. Travailla dans la maison de son père, puis se mit à son compte en 1898. Récompensé à l’Exposition de Paris en 1900.

Bernardel Louis (F-1806 / 1847). L. Frère d’Auguste. S’installa à Amsterdam en 1836. Un de ses élèves, Granjon, lui succéda.

Bernardelle-Roussel (F-début XIXe). L.

Berndt Erdmann (D). A. Etabli en Saxe, ainsi que son frère Max.

Berndt Max (D). A. Frère de Erdmann, établi également à Remtengruen.

Berndt Willy (D-1876). L.

Bernhard Arnold Fils (D-1902). L. Fils, élève et successeur de Arnold (Père). Ce dernier fut aussi violoniste, et inventa la corde en acier pour violon.

Bernhard Carl (D-1857). L.

Berselman Henri (B-1613 / après 1643). L. Etabli à Bruxelles, ses travaux ont probablement tous disparus.

Bertolazzi Giacinto (I-1910). L. Professionnel en 1939, après avoir étudié chez Peluzzi. Egalement musicien d’orchestre (violoniste).

Bertolini Angelo (I-1881). L. Elève de Pollastri. Installé à Reggio, sa ville natale. Plusieurs fois récompensé lors de concours et expositions nationaux.

Bertozzi Alfredo (I-début XXe). L.

Bertrand Nicolas (F- XVIIe). L. Etabli à Paris de 1685 à 1730.

Bertucci Fausto Maria (I-1897). L.

Besancenot (F-XVIIIe). L. Peintre, graveur, sculpteur… il travailla surtout l’ornementation de ses violons. L’un d’eux, en cuivre, daté de 1776, appartient au Musée du Conservatoire de Paris.

Bétrancourt G. D. (F-1876). L. Etabli à Bruxelles, musicien professionnel.

Betts Edward (GB-1775 / 1820). L. Neveu de John. Elève de Richard Duke.

Betts John Edward (GB-1755 / 1823). L. Fit peu de violons, préférant en confier la réalisation à son neveu Edward et à ses ouvriers. Son fils Arthur (également violoniste et compositeur) lui succède en 1820.

Beveridge William (GB-1821 / 1893). L. Récompensé à l’Exposition d’Edinburgh en 1886.

Bianchi Giovanni (I-1746). L. Etabli à Florence.

Bianchi Nicolò (I-1796 / 1881). L. Etabli à Aix (1844), Paris (1860), Gênes (1868), et Nice (1881) où il mourut. Un de ses ouvriers, Bovis, lui succéda.

Bianchini Secondo (I-1928). L. Fit ses études à Crémone (1943), diplômé en 1947. Installé à Salo puis Plaisance (sa ville natale).

Biaso de Carlo (I-1909). L. Fit ses études auprès de Primo Contavalli d’Imola (Ravenne). S’installa à son compte en 1937.

Bichet Louis (F-1765 / 1838). A. Né et mort à Mirecourt.

Bichet Mansuy (F-XVIIIe). A. Originaire de Mirecourt.

Biedermann Wilhelm (D-début XXe). A. Etabli en Saxe.

Bignami Otello (I-1914). L. Récompensé lors de l’Exposition de Crémone (1949). S’établit à Bologne, sa ville natale. Egalement violoniste.

Bigourat Jacques (dit Jules) (F-XIXe). L. Fils de Nicolas. Inventa une âme tubulaire (1857).

Bigourat Nicolas (F-1799 / 1880). L. Elève et successeur de Thibouville. Eut deux fils luthiers : Jean et Jacques.

Bilmark Amon (DK-1894). L. Elève de Sacconi à Rome. Installé à Durban (Afrique du Sud) en 1929. Diplôme d’honneur au Concours international de La Haye (1949).

Bimbi Bartolomeo (I-1753 / 1760). L.

Bindernagel Johan Wilelm (D-1770 / 1845). L. Elève de Ernst, fit beaucoup plus de cithares, cistres, guitares, harpes… que de violons.

Biondi Carlo (I-mort en 1920). L. Plusieurs fois récompensé lors de divers concours et expositions. La plupart de ses instruments fut détruite pendant la Guerre.

Bird Richmond Henry (GB-1869). L. Considéré comme un des meilleurs luthiers anglais.

Bisch Paul (F-1893). L. Elève de Caressa. Installé à Mirecourt, sa ville natale, en 1919. Récompensé en 1924 par une médaille d’argent à l’exposition de Nancy, et en 1928 par le grand prix de l’artisanat.

Bisiach Carlo, dit Leandro (I-1892). L. Fils et élève de Leandro (violoniste et luthier). Installé à Florence en 1924. Parmi les nombreuses distinctions obtenues : diplôme d’honneur à l’Exposition de La Haye (1949), classé « hors concours » la même année au Concours International de Crémone, qui comptait 286 compétiteurs. Excellent violoncelliste. Ses frères (Andrea et Giacomo) furent luthiers également, et tous trois travaillèrent avec leur père.

Bittner Alois (TCH-1880). L. Fit ses études à Vienne, puis travailla à Berlin, Leipzig, Münich, Dresde et Moscou, avant de s’établir à Kadno (1909). Diplôme d’honneur au Concours de La Haye en 1949.

Bittner David (A-XIXe). L. Etabli à Vienne, récompensée au cours d’une exposition de 1873.

Bizan F. (B-XVIIIe). L.

Bizzi Egidio (I-début XXe). L.

Bjorkman Olof Edvin (S-1900). L. Médaille d’argent à l’exposition de Stockholm en 1948.

Black James (GB-début XIXe). L. Installé à Dundee vers 1840.

Blahowetz Joseph (D-1907). L. Etabli en 1943 à Markneukirchen, sa ville natale. Son père (prénommé aussi Joseph, 1857 / 1909) et son frère (Willi, né en 1887) furent tous deux luthiers dans cette même ville.

Blair John (GB-XVIIIe). L. Etabli à Edinburgh entre 1790 et 1820.

Blaise Jules (F-mort en 1882). L. Né à Mirecourt, travailla pour Silvestre à Lyon, puis s’établit à Genève en 1855. Le musée de cette ville possède un de ses violons, daté de 1857.

Blaisot Nicolas (F-1762 / 1844). A. Mort à Mirecourt.

Blanchard Paul-François (F-1851 / 1912). L. Etabli à Lyon (1876), il devint luthier du Conservatoire de cette ville. Construisit plus de 1200 instruments. Boulangeot lui succéda.

Blanchi Albert (F-1871 / 1942). L. Fils et élève de son père (Augustin, 1828 / 1899), auquel il succéda à la mort de ce dernier. Installé à Nice, il effectua 500 violons.

Blank L. (D-fin XIXe). A. Etabli à Breitenfeld.

Bleecker James W. (EU-XXe). L.

Bleich Johann (TCH- fin XVIIIe). L.

Blitz Louis (PB-1904). L. Fils du violoniste Carel. Travailla chez Maucotel & Deschamps à Paris (1923), puis s’établit à Rotterdam l’année suivante. Diplôme d’honneur au Concours International de La Haye (1949).

Blondelet A. (F-XIXe). L.

Bloss Ernest (D-XIXe). A.

Blumenhagen C. P. (D-XVIIIe). L.

Blyth Williamson (GB-1821 / 1897). L. Construisit son 1er violon à 9 ans (sur un total de 2000 environ). Récompensé à l’Exposition de Glasgow en 1890. Egalement violoniste.

Bobbi Giuseppe (I-1891 / après 1948). L.

Bocquay Jacques (F-XVIIe). L. Excellent luthier de la vieille école française, installé à Paris entre 1700 et 1736. Un de ses violons est au Musée du Conservatoire de Paris.

Bocquet : voir Bocquay

Bodio Giambattista (I-XVIIIe). L. Etabli à Venise entre 1785 et 1832.

Boeck Johann Georg (D-début XIXe). L.

Boehm Franz (H-fin XVIIIe). L.

Boelandt (ou Pöhland) Johann Christian (D-XVIIIe). L.

Bofili : voir Bofill

Bofill Salvator (E-XVIIIe). L. Considéré comme un des meilleurs luthiers espagnols. Etabli à Barcelone entre 1733 et 1756.

Bogner Ambrosius Joseph (TCH-1752 / 1816). L.

Bohmann Joseph (TCH-1848). A. L. Installé tout d’abord à Berlin, il émigra aux Etats-Unis (Chicago) en 1873.

Boiteux Claude (F-XVIIIe). L. Vécut à Mirecourt, puis s’établit à Münich (1786), où il fut luthier de la Cour de Bavière.

Boivin Claude (F-XVIIIe). L. Installé à Paris entre 1724 et 1760.

Bollet Michael (F-XVIIIe). L.

Bolondi Odoastro (I-1906). L. Récompensé par plusieurs Grands Prix, Médailles d’or, Croix du Mérite, Chevalier de la Couronne Royale, il ne produisit que 9 violons (l’un deux est au Conservatoire de Prague, un autre appartint à Mussolini). Abandonna son métier à 26 ans… pour des raisons politiques.

Bolvigliari (I-début XVIIIe). L.

Bomini Carlo

Bonlarron Camille (F-1910 / 1990). A. Né et mort à Mirecourt.

Bonnard François (F-1801 / 1846). A. Né à Luxeuil, mort à Mirecourt.

Bontemps Jules (F-1878 / 1946). A. Travailla pour Cuniot-Hury (1906), puis pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921). Mort à Mirecourt.

Borbon G. (B-1690). L.

Borelli Andreas (I-1769). L.

Borgia Antonio (I-1769). L.

Borman Terry Michael (EU-XXe). L. Etudes en France (1970). Installé à Salt Lake City (1986).

Bottini André (F-début XXe). A. Peut-être aussi luthier.

Bottini Fernand (F-début XXe). A.

Bouko Ernest (F-1873). A. Travailla pour Cuniot-Hury (1901).

Boumeester Jean (PB-1664). L.

Bourbon Paul (F- début XXe). A.

Bourdet Jacques (F-1751). L.

Bourdet Sébastien (F-XVIIIe). L.

Bourgeois Auguste (F-1906 / après 1931). A. Travailla pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921).

Bouvard Henri Albert (F-1894 / 1953). A. Né et mort à Mirecourt.

Braglia A. (I-XVIIIe). L.

Brandilioni Ph. (I-1790). L.

Breton F. (F-1800 / 1830). L.

Bricquel Joseph Constant Victor (F-1885 / 1914). A. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) en 1901 (seul son troisième prénom était utilisé).

Briquel Victor : voir Bricquel.

Brouillier Eugène (F-XIXe). L. Père d’Eugène (dit « Victor »).

Brouillier Eugène, dit « Victor » (F-1887 / 1951). A. Fils d’Eugène. Travailla chez Cuniot-Hury (1901), Charles-Nicolas Bazin II (1906), Laberte (1911), puis pour Louis Bazin, Bailly (1920), avant de créer en 1925 la « Maison Brouillier & Lotte », avec François Lotte. Cette association ne dure qu’un an, et « Victor » se met à son compte. En 1931, il retravaille pour Laberte.

Browne John (GB-vers 1743). L.

Brugère (F- XIXe). Famille de luthiers établis à Paris, Mirecourt et Marseille.

Brugère Louis Emile (F-1902 / 1941). A. Né et mort à Mirecourt. Louis Brugère travailla pour Ouchard Père.

Busan Domenico (I-1720 / 1780). L. Né à Tarvisio, s’installe à Venise en 1736.

C

Dalmiger L. (D-1772). L.

Darche Ch. (B-fin XIXe). L.

Darche J. (B-fin XIXe). L.

Darche Nicolas (D ?-1850 ? / 1880 ?). L. (voir Tournier)

Dassigny Jacques (F-avant 1754 / vers 1800). A.

Decombe Jacques-François (F-XVIIIe / 1806). L. Premier ouvrier chez Jean-Baptiste Salomon en 1789. Installé quai de l’Ecole à Paris en 1800. Egalement éditeur de musique (1795).

Deconet Giovanni Battista (I). L. Etabli à Venise entre 1720 et 1742. Père de Micael Deconet.

Deconet Micael ou Michele (F-1712 / 1780). L. Né à Kehl (près de Strasbourg). Fils de Giovanni Battista Deconet. Soldat dans l’armée française, violoniste, puis luthier. Etabli à Venise (vers 1745), Padoue (1772), puis définitivement à Venise (1790). Ses violons, inspirés de Stradivarius et Guarnerius, ont plusieurs fois été vendus pour des Montagnana, ce qui laisse supposer qu’il fut aussi l’élève de ce dernier.

Deconetti (voir Deconet)

Deconnet (voir Deconet)

Dehaye (dit Salomon) Jean-Baptiste (F-XVIIIe / 1767). L. A.

Delaine Jean-Baptiste (F-1766 / 1847). A. Né et mort à Mirecourt.

Delannoix (B-1750 / 1780). L.

De Lannoy (F-milieu XVIIIe). L.

Delannoy L. (F-XIXe). L.

Delanoy A. (F). L.

Deleplanque G.-J. (F-1760 / 1790). L.

Delettre Charles (F-avant 1737). A.

Delprato Antoine (F-1838 / 1903). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1901).

Delprato Eugène Marcel (F-1903 / 1970). L. A. Né à Paris. Marcel Delprato travailla chez François Lotte (1931) et Victor Brouillier, puis pour Charles-Louis Bazin. Mort à Mirecourt.

Delprato (ou Del Prato, ou Félix) François (F-1769 / 1836). A. Né et mort à Mirecourt.

Demaret Joseph Emile (F-1838 / 1897). A. Né et mort à Mirecourt.

Demay (ou Demey) Etienne Justin (F-1810 / 1869). A. Né et mort à Mirecourt.

Demey : voir Demay

Denis Jean-Baptiste (F-XVIIIe). L. Etabli à Lunéville en 1739.

Derazay Honoré (F-1800 / 1879). L. Son fils (Just.) lui succéda.

Deroux G. (F-1822 / 1889). L.

Deroux S.-A. (F-1848). L. Né à Mirecourt. Arrière-grand-père de Bernard Millant.

Dickeson John (GB-XVIIIe). L.

Didelin Henry (F-1729 / 1795). L. A. Mort à Mirecourt.

Didelin Nicolas Henri Gabriel (F-1750 / après 1795). A. Né à Mirecourt.

Didelot Jules Dominique (F-1857 / 1906). A. Né et mort à Mirecourt.

Diel / Diehl (D-XIXe). L. Famille de luthiers.

Dilworth John (GB-1954). L. Né à Londres, a ouvert en 1991 un laboratoire de lutherie et de restauration. Auteur de nombreux articles (i.e. The Strad) et de livres en collaboration (i.e. The violin masterpieces of Guarneri des Gesù).

Diter Prosper (F-XIXe). L. Père de Paul-François et de Justin-Victor.

Diter Justin Victor (F-XIXe). L. Premier fils de Prosper. Forma la société « Diter Frères » lorsque son frère Paul le rejoint à Marseille en 1903. Prit sa retraite en 1927.

Diter Paul François (F-1879 / 1942). A. Second fils de Prosper. Formé chez Bazin fils. Associé à son frère (Justin-Victor) en 1903 à Marseille, avant de s’associer à Paul Lorange lors du départ de Justin-Victor (1927). Cesse ses activités en 1933.

Dodd John (GB-XVIIIe / XIXe). A. Le « Tourte » anglais.

Dœpfer Nicolaus (D-1768). L.

Duchaine Jacques Philippe (F-1777 / 1806). A. Etabli avec son père (Nicolas) à Mirecourt. Eut un fils luthier, Nicolas (noté Nicolas III).

Duchaine Jean-Charles Joseph (F-1783 / 1867). L. Fils de Nicolas. Eut lui-même un fils, marchand d’instruments de musique, Charles Nicolas (1823 / 1899).

Duchaine (ou Duchesne, ou Duchene) Nicolas I (F-1746 / 1813). A. Installé à Mirecourt. Eut 3 fils : Nicolas (lui aussi), Jacques Philippe et Jean-Charles Joseph.

Duchaine Nicolas II (F-1772 / 1840). A. Fils de Nicolas I. Travailla d’abord avec son père et son frère (Jacques Philippe), puis assura seul la succession lors de leur mort (respectivement 1813 et 1806). Eut un autre frère, Jean-Charles Joseph (luthier).

Duchaine Nicolas III (F-1803 / 1859). L. Fils de Jacques Philippe.

Duchene : voir Duchaine

Duchesne : voir Duchaine

Dugad André Paul (F-1900 / 1970). L. A. Travailla à Paris chez Albert Caressa de 1920 à 1932, date à laquelle il se met à son compte. Il fut rejoint en 1934 par Jules Fétique (qui resta jusqu’en 1950). Signa ses archets André Dugad.

Duhaut Gilles (XXe). A. Fit ses études à Mirecourt (de 1973 à 1976) sous la direction de Bernard Ouchard. Installé à Saint-Avertin (37).

Duke Richard (GB-1750 / 1780). L.

Dumont Auguste Joseph (F-1872 / 1937). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) de 1901 à 1906, et chez Thibouville-Lamy de 1921 à 1936.

Dumont Louis François (F-1879 / 1941). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Bazin fils en 1906, puis pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921).

Dupont Nicolas (F-avant 1760 / après 1780). A.

D

Debussy : né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye, Achille Claude Debussy est élevé dans une extrême pauvreté et ne reçoit aucune éducation. Heureusement, il a la chance d’être remarqué par Antoinette Flore Mauté – pianiste de talent ayant connu Chopin – qui découvre en lui des dons instinctifs pour le piano. Ainsi, le 2 octobre 1872, il entre au Conservatoire de Paris. Pendant douze ans, il va suivre les classes de Marmontel (piano), Lavignac (solfège), Durand (harmonie), Franck (orgue), Massenet et Guiraud (composition). Il va également faire la connaissance de Marguerite Wilson-Pelouze et de Nadejda von Meck, la protectrice de Tchaikovsky. Cela se traduira par de nombreux voyages (Suisse, Italie, Autriche et Russie) qu’il effectuera en tant que pianiste. C’est aussi à partir de cette époque qu’il commence à composer. En 1884, il obtient le 1er Grand-Prix de Rome, avec sa cantate L’Enfant Prodigue. De nombreux travaux, écrits à Rome dans les années qui suivirent, ont été perdus, détruits ou inachevés. Il découvre les œuvres de Wagner (Parsifal, Tristan), la musique d’Extrême-Orient à l’Exposition Universelle, Boris Godounov de Moussorgsky… qui enrichiront son expérience. Mondialement connu comme pianiste et comme compositeur, Debussy a également été chef d’orchestre (dirigeant ses œuvres en Autriche, en Hongrie, en Italie, en Angleterre, en Russie et en Hollande) et critique musical (Le Figaro, Le Mercure de France, Comœdia, Musica …). Les premières manifestations d’un cancer apparaissent en 1910. A la suite de deux opérations très pénibles sa santé décline rapidement. De par les événements de l’époque, sa mort – survenue le 25 mars 1918 à Paris – passe inaperçue. « L’œuvre de Debussy, dira Roland de Candé, a fait souffler sur la musique un vent de liberté ». Ses compositions sont beaucoup trop nombreuses pour être citées toutes ici. En voici quelques-unes parmi les plus célèbres : Trois Nocturnes (1890-1899), les Fêtes galantes (1892 et 1904), Pelléas et Mélisande (1902), La Mer (1905), Le Martyre de Saint-Sébastien (1911), trois ballets (1912), vingt-quatre Préludes (1910 et 1913), douze Etudes pour piano (1915)… et son ultime Sonate pour violon et piano (1917).

Delerue : Georges Delerue est né à Roubaix le 13 mars 1925. Il fait ses études musicales au conservatoire de Roubaix (piano, orgue, harmonie, musique de chambre) puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classes de Milhaud et de Büsser). En 1949, il obtient à la fois le 1er Prix de composition et le Grand-Prix de Rome ! Bien d’autres récompenses lui seront attribuées tout au long de sa carrière : le Prix Italia (1963), un Emmy Award pour la partition musicale de la Première Mondovision (1967), 3 Césars (1979, 1980, 1981), 4 Oscars (1970, 1979, 1980, 1981) et plusieurs nominations, un Gemini Award (1987)… Chef d’orchestre de l’O.R.T.F. de 1952 à 1959, il dirige toujours ses enregistrements de musique de films et de télévision. Parmi ses œuvres : 4 opéras, 4 ballets, des Concertos, de la musique de chambre, des musiques pour la Télévision (Les Rois Maudits, Jacquou le Croquant, Thibaud ou les Croisades, Splendeurs et Misères des Courtisanes…). Mais ce sont ses musiques de film – plus de 200 ! – qui le rendirent célèbres dans le monde entier. Il a collaboré avec les plus grands réalisateurs (Resnais, Sautet, Godard, Russel, Colpi, Zulawski, Becker, Verneuil, Reichenbach, Truffaut, Malle, de Broca, Berri, Huston, Bertolucci, Zinnemann, Oury, Schoendoerffer, etc.). Prémonition ? Georges Delerue est mort le 21 mars 1992 à Burbank (Californie), après avoir écrit le « Concerto de l’Adieu », sa dernière musique (celle du film Diên Biên Phu), pour laquelle Pierre Schoendoerffer a dit : « Quand le scénario a été écrit, avant même de tourner, nous avons enregistré la musique. Georges Delerue a composé le Concerto de l’Adieu, magnifique, prémonitoire de ce que devait être l’âme du film. Un concerto est un dialogue entre l’instrument et l’orchestre. Dans le film, le violon est la voix de la France; l’orchestre de Hanoï celle du Viêt-nam. La musique de Delerue, noble, rigoureuse, chargée d’émotion retenue, participe elle-même à un concerto plus vaste, dialogue avec la terrible musique de percussion que sont les bruits et les fureurs de le guerre… »

Dinicu Grigoras : né à Bucarest le 3 avril 1889, il fut élève de Carl Flesch (de 1902 à 1906) au Conservatoire de Bucarest. Violoniste roumain marginal, il effectua quasiment toute sa carrière en jouant dans les hôtels, cafés, restaurants et cabarets de l’Europe de l’Est. Il composa de nombreuses œuvres de musique tzigane : la plus célèbre d’entre elles est « Hora Staccato », qu’il écrivit à 17 ans, à l’occasion de son diplôme, obtenu au Conservatoire de Bucarest (1906). Heifetz en fit un arrangement pour violon & piano en 1932. Dinicu est mort à Bucarest le 28 mars 1949.

Dupin : Marc-Olivier est né en 1954. Commence le violon avec son père, puis entre au Conservatoire de Paris, où il obtient les prix d’écriture, d’analyse, d’orchestration, d’alto et de direction d’orchestre. Après avoir été pendant 8 ans Directeur du CNSMD de Paris, puis conseiller du Ministre de l’Education Nationale, il est nommé Directeur général de l’Orchestre National d’Ile-de-France (2002). Il écrivit notamment « Pour Elia » (prénom de sa fille), œuvre pour violon solo commandée pour le Concours Long-Thibaud 2005.

Dvorák : Antonin Dvorák est né à Nelahozeves (Bohême), le 8 septembre 1841. Entré à l’école d’orgue de Prague en 1857, violoniste dans l’Orchestre du Théâtre National de 1862 à 1871, c’est surtout en tant que compositeur qu’il se fit connaître. Il eut la chance de susciter l’admiration de Brahms qui, par ses relations (éditeurs, chefs d’orchestre…) le rendit rapidement célèbre. A la suite de plusieurs tournées en Angleterre, en Allemagne, en Hongrie, en Russie, il fut nommé directeur du Conservatoire National de Musique de New-York (de 1892 à 1895) puis, peu après son retour au pays, directeur du Conservatoire de Prague (en 1901). Décédé le 1er mai 1904, il laisse de très nombreuses œuvres de musique de chambre, les fameuses Danses slaves, plusieurs concertos pour violon, violoncelle, piano… et neuf symphonies. La 9e, dite du Nouveau Monde, fut achevée en 1893.

E

Eberle S.-V. (D-1730 / 1760). L.

Eberle Tomaso (I-1776). L.

Engleder (D-XVIIIe). L.

Erlot François : voir Herlot

Ernst F.-A. (D-1778 / 1805). L. Egalement violoniste.

Eulry Clément, ou Ury Georges Eugène (F-1821 / 1900). L. A. Fils de Claude Ury. Egalement orthographié Eury, son nom officiel est Ury, mais il signa ses archets Eulry (d’où sa position dans cette liste alphabétique). Quant au prénom qu’il adopta (Clément), il s’agit du nom de son épouse : Anne Joséphine Clément. Travailla probablement chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris, vers 1840, avant de s’installer à Mirecourt quelques années plus tard. Semble s’être davantage consacré à la lutherie à partir de 1860. Eut un fils luthier : Eugène Georges Joseph Eulry (nom officiel cette fois). Ne pas confondre avec Georges Eugène Eulry (né en 1853).

Eulry Eugène Georges Joseph (F-1855 / 1935). L. Fils de Georges Eugène Ury (voir Eulry Clément).

Eulry Georges Eugène (1853 / après 1891). L. Fils de Joseph Nicolas Gilbert Eulry.

Eulry Joseph Nicolas Gilbert (F-1822 / 1871). L. Fils de Claude Ury. Frère de Clément Eulry. Eut un fils luthier : Georges Eugène Eulry (1853).

Eury : voir Eulry.

Eury François (F-1725 / 1786). L. Père de Jacob.

Eury Jacob (F-1765 / 1848). L. A. Fait ses études de lutherie auprès de son père, puis se spécialise dans l’archèterie. Installé à Paris (1807) puis à Versailles (1826).

 

F

Falco (I-XVIIIe). L.

Fantin Domenico (I-1928). L.

Farfelier Alexandre François Xavier (F-1795 / 1866). L. A. Né et mort à Mirecourt. Frère de Joseph.

Farfelier Joseph (F-1801 / 1854). L. A. Né et mort à Mirecourt. Frère d’Alexandre.

Félix : voir Delprato

Fent Bernhard (GB-1773 / 1832). L. Neveu de François.

Fent François (F-1774 / 1789). L. Un des meilleurs luthiers français du siècle.

Fétique André Louis (F-1891 / 1961). L. Fils de Charles-Claude.

Fétique Charles Claude (F-1853 / 1911). L. Père de Victor, Jules, Louis, André.

Fétique Joseph (F-1786 / 1854). A. Né et mort à Mirecourt. Grand-oncle de Victor.

Fétique Jules (F-1875 / 1951). L. A. Fils de Charles-Claude. Formé chez Emile Miquel puis chez Bazin fils à Mirecourt. Travaille pour Eugène Sartory à Paris (1902) et pour Caressa & Français (1917). Un des « Meilleurs Ouvriers de France » (titre décerné en 1927). Etabli à son compte en 1934, associé à André Dugad.

Fétique Louis (F-1883). L. Fils de Charles-Claude.

Fétique Marcel Gaston (F-1899 / 1977). A. Fils et élève de Victor. Travailla pour son père jusqu’à la mort de celui-ci (1933), puis lui succéda.

Fétique Victor François (F-1872 / 1933). A. Fils de Charles-Claude. Formé par Husson (Charles-Claude), Maline (Sigisbert) et Miquel (Emile). Travailla à Paris chez Charles-Nicolas Bazin (le 2e) en 1901. Etabli à son compte en 1913. Outre son fils (Marcel) et son frère (Jules), Thomassin, Toussain, Rémi, Morizot, Weidhaas et Richaume travaillèrent pour lui. Un des « Meilleurs Ouvriers de France » (titre qu’il obtint pour l’ensemble de son œuvre). Signa ses archets Vtor Fétique.

Fétis François Joseph (F-1784 / 1871). A.

Feury F. (F-1752). L.

Fiscer G. e Carlo (I-1764). L.

Fichtl Martin (D-vers 1750). L.

Fleury Albert (F-fin XIXe / après 1938). A. Etabli à Paris.

Fleury Benoît (F-1745 / 1791). L.

Florini Florentus (I-XVIIIe). L.

Fonclause Claude Joseph (F-1799 / 1862). A. Supposé avoir travaillé chez Lupot (1820) et Tourte (1832) à Paris. Travailla plus vraisemblablement chez Etienne Pajeot, et chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris, avant de s’installer à son compte en 1840. Eut un fils luthier : Maurice Sébastien.

Fonclause Maurice Sébastien (F-XIXe). L. Fils de Claude Joseph.

Forrester (GB). L. Famille de trois luthiers (env. 1700 / 1824) dont le plus connu est William.

Frebunet Jean (F-1760 / 1780). L.

Fritsche (D-1780 / 1810). L.

Furber John (GB-1813). L.

G

Gabrielli Antonio (I-XVIIIe). L.

Gabrielli Bartolomeo (I-XVIIIe). L.

Gabrielli Cristoforo (I-XVIIIe). L.

Gabrielli Gio-Batista (I-XVIIIe). L. Le plus célèbre de la famille.

Gafino : voir Gaffino.

Gaffino Joseph (F-XVIIIe). L.

Gagliano Alessandro (I-1640 / 1725). L. Travailla avec Stradivari.

Gagliano G.-B. (I-1728). L.

Gagliano Nicolo (I-1725 / 1740 ???). L. Fils aîné d’Alessandro.

Gagliano Gennaro (I-1740 / 1770 env.). L. Frère de Nicolo.

Gaillard Charles (F-1850 / 1870). L.

Gand Charles-Michel (F-XVIIIe). L.

Gand Charles-François, dit Gand Père (F-1787 / 1845). L. Installé à Paris. Successeur de Lupot. G. (frère), Ch.-Adolphe et Charles-Nicolas-Eugène (fils)

Garani M.-Engelo (I-1681 / 1720). L.

Garnaud Joseph (F-1801 / après 1834). A.

Gasparo da Salo (I-1542 / 1609). L. Un des créateurs de la forme actuelle du violon.

Gattinari F. (I-1704). L.

Gaudé Joseph (F-1818). A. Travailla probablement chez Pajeot (vers 1835). Etabli à Mirecourt (1839). Egalement luthier. Quitte Mirecourt en 1881.

Gaudé (ou Gaudré) Nicolas (F-1749 / 1784). A. Né et mort à Mirecourt.

Gaudré Nicolas : voir Gaudé

Gaulard François Jude (F-1787 / 1857). L. A. Fils de Louis. Probablement élève de Louis Simon Pajeot. Le « M » qui suit la signature sur ses archets est l’initiale de Mirecourt, et non celle d’un prénom. Eut 2 fils : Louis Auguste et Nicolas Alexandre (luthier). Rejoint Louis Auguste à Troyes en 1855.

Gaulard (ou Golard) Louis (F-1753 / 1828). L. A. Né et mort à Mirecourt. Père de François.

Gaulard Louis Auguste (F-1812 / après 1861). L. A. Né à Mirecourt. Fils de François.

Gaulard Nicolas Alexandre (F-XIXe). L. Fils de François. Mort à Alger.

Gaviniès F. (F-1734 / 1770). L. Père du célèbre violoniste.

Geissenhaf F. (D-1808). L.

Genin Joseph, Fils (F-avant 1757 / après 1778). A.

Génin Joseph Marcel (F-1840 / 1854). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Michel.

Génin Michel (F-1807 / 1879). A. Né à Mirecourt où il effectue sa formation. Se perfectionne à Paris (1827), puis s’installe définitivement à Mirecourt. Père de Joseph-Marcel.

Gerle Hans (D-1461 / 1521). L. Probablement le plus ancien luthier allemand.

Germain Emile (F-XIXe). L. A. Apposa sa signature sur des archets qu’il avait fait faire par Sartory.

Germain J.-L. (F). L. Exerça entre1862 et 1870.

Gérome René Vincent (F-1910 / 1987). L.

Gersan Louis (F-1730 / 1769). L. Successeur de Pierray.

Gibertini A. (I-1830). L.

Gilkes Samuel (GB). L. Exerça entre 1810 et 1827.

Gilkes William (GB-1811 / 1875). L.

Gillet André (F-1930 / 1967). A. Fils de Louis-Henri. Mort à Paris.

Gillet Charles Isidore (F-1826 / 1870). A. Né et mort à Mirecourt. Père de François-Edouard.

Gillet François Edouard (F-1864 / 1900). L. Fils de Charles-Isidore. Père de Louis-Henri.

Gillet Georges (F-1876 / 1916). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) de 1901 à 1906.

Gillet Louis Henri (F-1891 / 1970). A. Fils de François-Edouard. Travailla chez Thibouville-Lamy (de 1906 à 1911), pour Laberte (1921), avec Eugène Sartory (1934), puis pour Georges Dupuy (1946). Eut un fils : André.

Giordano Alberto (I-1961). L. Diplômé en 1984 de l’Ecole Internationale de Lutherie de Crémone. Depuis 1994, collabore avec la municipalité de Gênes pour la conservation du violon de Paganini : Il Cannone, de Guarneri del Gesù.

Giraniani (I-1730). L.

Gobetti Francesco (I-1675 / 1723). L. Un des premiers élèves de Stradivari et de Goffriller (devint le gendre de ce dernier). Etabli à Venise (probablement entre 1690 et 1715). Son atelier fut racheté par Carlo Tononi.

Goffriller Matteo (I-1659 / 1742). L. Installé à Venise en 1685, reprit la succession de Kaiser en 1690. Forma Francesco Gobetti et Domenico Montagnana.

Golard Louis : voir Gaulard

Götting Christoph (D-1948). L. Né à Wiesbaden. Obtient le Master de lutherie et une médaille d’or en 1974 à Mittenwald. Installé en Angleterre en 1990.

Grancino Andrea (I-1646). L.

Grancino Paolo (I-1665 / 1690). L.

Grancino Giovanni (I-1690 / 1720). Fils de Paolo. Eut lui-même deux fils : Gia Battista et Francesco (1695 / 1730). L.

Grand Adam Jean : voir Adam.

Grand Adam Nicolas (F-1857 / 1921). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (de 1901 à 1906) et chez Bazin (1911). Ses travaux n’atteignirent pas la qualité de ceux de son père (Jean).

Grandclaire Maurice Lucien (F-1909 / 1995). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1926).

Grandcolas Paul Charles Eugène (F-1894 / 1977). A. Travailla chez Thibouville-Lamy (1911).

Grandjon Pierre François (F-1902 / 1976). L. A. Né à Mirecourt, mort à Epinal.

Granier André (F-1881 / 1924). A. Fils et élève d’Edmond (à qui il succédera en 1922). Se perfectionne chez Brugère et Charles-Louis Bazin à Mirecourt, puis retourne à Marseille (sa ville natale) chez son père et son frère (Denis).

Granier Denis (F-XIXe). L. Fils d’Edmond, à qui il succédera en 1922 avec son frère aîné (André).

Granier Edmond (F-mort en 1922). L. Père d’André et de Denis.

Greiner Peter (D-fin XXe). L. Autodidacte, a travaillé avec le physicien Dünnwald à Aachen sur le spectre sonore de plus de 1000 instruments, dont des Stradivarius et des Guarneri.

Grillot Michel (F-avant 1769 / après 1789). A.

Grimm Carl (D-1867). L.

Guadagnini Lorenzo (I-XVIIIe). L. Disciple de Stradivari. Premier d’une célèbre famille, qui s’éteindra en 1943.

Guadagnini Giovanni-Batista (I-1771 / 1786). L.

Guadagnini Giovanni-Antonio (I-1750). L.

Guadagnini Giuseppe (I-fin XVIIIe). L.

Guarneri Andrea (I-vers 1625 / 1698). L. Disciple (en compagnie d’Antonio Stradivari) du célèbre Nicolo Amati.

Guarneri Pietro (I-1655 / 1720). L. Fils aîné d’Andrea.

Guarneri Pietro (I-1695 / 1762). L. Fils aîné et élève (à Crémone) de Giuseppe. S’installe à Venise vers 1717, travaillant pour Montagnana ou Tononi avant de se mettre à son compte, chez lui, vers 1725.

Guarneri Giuseppe (I-1666 / vers 1740). L. Fils d’Andréa. Signait « Joseph filius Andreae » sur les étiquettes de ses violons.

Guarneri Giuseppe del Jesû (I-1698 / 1762). L. Le plus célèbre de la famille. Fils cadet de Giuseppe. Ses violons (années 1735 à 1745) sont dignes de ceux de Stradivari. Son surnom vient de la croix qui figurait sur les étiquettes de ses violons ainsi que I.H.S. (Jesus Hominum Salvator).

Guarnerius (voir Guarneri)

Guckert (ou Kaukel, Kauker, Kunkel, Kuquier) Nicolas (1753 / après 1789). A.

Guersan Louis (F- / 1770). L.

Guicciardi Gian Carlo (I-1940). L. Président de l’Association Internationale des Luthiers et Archetiers d’Art en 2001.

Guillaume Lambert Aimé (F-1819 / 1893). A. Né et mort à Mirecourt.

Guinot Charles Joseph Théodore (F-1809 / 1877). A. Archetier à Mirecourt (1836), sa ville natale.

Guinot Jean Nicolas (F-1719 / 1784). A. Nicolas s’établit définitivement à Mirecourt en 1756.

H

Hare John (GB-XVIIIe). L.



Hare Joseph (GB-XVIIIe). L.



Hargrave Roger Graham (GB-1948). L. Né à Leeds, médaille d’or à l’Exposition Triennale de Crémone alors qu’il est encore étudiant. S’installe en Allemagne en 1981. Publié par la presse spécialisée (i.e. The Strad). Possédant son propre laboratoire. Considéré comme l’un des meilleurs copistes du monde.



Harlot François : voir Herlot



Harmand Charles Louis (F-1839 / 1894). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Joseph.



Harmand Charles Nicolas (F-1826 / 1871). A. Fils de Nicolas Joseph, qui lui enseigne le métier dès l’âge de 14 ans. Travailla probablement chez Joseph-René Lafleur. Son fils Jules-Georges fut luthier.



Harmand Joseph (F-1800 / 1845). L. A. Originaire de Mirecourt. Fils de Louis. Eut 2 fils : Nicolas-Charles (1828) et Charles-Louis (1839).



Harmand Jules Georges (F-1854 / après 1889). L. Fils de Charles-Nicolas.



Harmand Louis (F-XVIIIe). L. Père de Nicolas-Joseph et de Joseph.



Harmand Nicolas Charles (F-1828 / 1862). L. A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Joseph.



Harmand Nicolas Joseph (F-1793 / 1862). A. Fils de Louis, frère aîné de Joseph. Originaire de Mirecourt. Egalement facteur d’orgues, surtout vers 1845. Eut un fils archetier : Charles Nicolas.



Harris Charles (GB-1800). L. Considéré comme l’un des meilleurs luthiers anglais. Eut un fils, prénommé Charles, lui aussi.



Hart (GB). L. Famille de luthiers du XIXe siècle dont Georges est le plus connu.



Hell Pierre-Joseph (F-1842). L.
 Médaille d’Or (en 1889) et Grand-Prix (en 1900) au Concours International de Lutherie de Paris.

Hellemer G. (D-1720). L.



Hellemer Carl (D-1750 / 1790). L.



Henry Alexandre : voir Henry Henri Alexandre



Henry Antoine (F-1769 / 1836). A. Né et mort à Mirecourt.



Henry Charles, dit Carolus (F-1803 / 1859). L.



Henry Dominique (F-1791 / 1860). A. Né et mort à Mirecourt.



Henry Dominique (ou Jean-Dominique), dit Henry JV (F-1789 / 1854). A. Né et mort à Mirecourt. Etabli dans sa ville natale dès 1810. Eut 2 frères archetiers : Jean-Antoine et Etienne.



Henry Etienne (F-1808 / 1836). A. Né et mort à Mirecourt. Frère de Dominique et de Jean-Antoine.



Henry Eugène (F-1843 / 1892). L. A. Né et mort à Paris. (voir Tournier).



Henry François (F-1779 / après 1845). A.



Henry Henri Alexandre Célestin (F-1887 / 1914). A. Né à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) en 1906.



Henry J.-B. (F-1781 / 1831). L.

Henry J.-B.-F. (F-1793 / 1858). L.



Henry Jean Antoine (F-1802 / 1857). A. Né et mort à Mirecourt. Frère de Dominique et Etienne.



Henry Joseph (F-1823 / 1870). A. Originaire de Mirecourt, travailla chez Chanot à Paris (1837), chez Peccatte (probablement vers 1840), pour Vuillaume (vers 1850) et pour Gand (vers 1855). Associé à Pierre Simon (1848). Obtint à 26 ans un diplôme d’honneur lors de l’exposition de Paris. Archets très estimés, à la fois des collectionneurs et des musiciens.



Henry Louis Bruno (F-1884 / 1966). A. Né à Mirecourt, mort à Vittel.



Henry Louis Eugène : voir Henry Eugène

Henry Octave (F-XIXe). L.



Herlot (ou Erlot, Harlot) François (F-1715 / 1795). A. Etabli définitivement à Mirecourt (1756).



Hill (GB). L. Famille de luthiers installée à Londres à la fin du XVIIIe siècle.



Hofmans M. (B-1720 / 1750). L.



Hotelin (ou Autelin) Nicolas (F-1796 / 1869). A. Né et mort à Mirecourt.



Houfflack Gabriel (F-XXe). L. Installé à Paris jusqu’en 1969, date à laquelle Jacques Audinot reprend son atelier.



Hulinski (D-1760). L.



Humbert Claude François (F-1766). A. Né à Mirecourt.



Hunger Ch.-F. (D-1750 / 1787). L.



Huret J. (F-1686 / 1717). L.



Hury Marguerite (F-1872 / 1845). A. Née à Nîmes, décédée à Paris.



Husson Arthur Joseph (F-1865 / 1939). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Pierre. Travailla chez Charles-Nicolas-Bazin en 1906, puis pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921).



Husson Auguste, dit Husson-Mariet (F-1870 / 1929). A. Fils de Pierre. Etabli à Lyon (1910), puis Alfortville (1925). Travailla également pour Eugène Corvisier. (N.B. : Mariet est le nom de son épouse, d’où la marque « Husson-Mariet » sur ses archets).



Husson Charles-Claude (F-1846 / 1915). A. Fils de Claude-Charles-Nicolas. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris (1870), chez Voirin (1875), puis chez Gand et Bernardel. Etabli à Paris en 1880. (cousin du suivant).



Husson Charles-Claude (F-1855 / vers 1915). L. Fils de Pierre. (cousin du précédent).



Husson (Père) Claude Charles Nicolas (F-1823 / 1872). A. Frère de Pierre. Eut un fils (Charles Claude), qu’il forma, ainsi que Vigneron (père), Lamy (père)… au métier d’archetier.



Husson Charles Eugène Louis (F-1863 / 1937). A. Fils de Jean-Baptiste. Travailla chez Thibouville-Lamy (de 1901 à 1931).



Husson Jean-Baptiste Modeste (F-1837 / 1890). A. Né et mort à Mirecourt. Père de Mars-Auguste.



Husson Mars Auguste (F-1870 / vers 1930). A. Fils de Jean-Baptiste-Modeste. Travailla chez Thibouville-Lamy (1901), Charles-Nicolas Bazin II (1906), puis chez Vigneron Fils (vers 1920).



Husson Pierre, dit Husson-Dufour (F-1830 / 1912). L. A. Frère de Claude-Charles-Nicolas. Formé à l’Ecole de Peccatte. Etabli à Mirecourt. Eut 3 fils : Charles-Claude, Arthur-Joseph et Auguste. (Dufour est le nom de son épouse).

J

Jacob Nicolas : voir Jacquot

Jacobs H. (PB-1693). L.

Jacobs Peter (PB-1700). L.

Jacobsen T. (XIXe). A. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris.

Jacquemin André (F-1904 / 1982). A. Né et mort à Mirecourt. Frère d’Edgar. Travailla pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921).

Jacquemin Edgard Léon (F-1905 / 1979). A. Né à Mirecourt. Frère d’André. Travailla chez Thibouville-Lamy (1901), puis pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921). Mort à Epinal.

Jacquemin Joseph (F-1789 / 1832). A. Né et mort à Mirecourt.

Jacquot Ch. (F-1827 / 1854). L. Eut un fils (P.-Ch.).

Jacquot E.-Ch.-A. (F-1853). L.

Jacquot (ou Jacob) Nicolas (F-1749 / 1841). A. Mort à Mirecourt.

Jauch Johann (D-1760 / 1775). L.

Jeandel Henri Emile (F-1904 / 1987). A. Né et mort à Mirecourt. Frère de René. Travailla pour François Lotte (1931).

Jeandel P.-N. (F-1836 / 1878). L.

Jeandel René Antoine (F-1902 / 1983). A. Né et mort à Mirecourt. Frère d’Henri.

Jeantrout Paul Auguste Louis (F-1885 / 1954). A.

Joly Charles Louis (F-XIXe). A. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) en 1901.

Jomier Jean (F- / 1764). A. Frère de Nicolas.

Jomier Nicolas (F- / 1763). A. Frère de Jean, établi lui aussi à Mirecourt.

JTL : voir Thibouville.

K

Kaiser Martinus (D-1642 / 1695). L. Originaire de Füssen, installé à Venise. Souvent considéré comme le père de la lutherie vénitienne.

Kaukel : voir Guckert

Kauker : voir Guckert

Kembter (D-1725). L.

Kerlino G. (I-vers 1450). L. Un des premiers luthiers.

Kessler E. (D-fin XIXe). L.

Keuppers Jean (PB-1760 / 1780). L.

Kincl Jean : voir Klein

Kittel (1850 / 1880). A. Installé à Saint-Petersbourg

Klein Jean (F-1751 / après 1779). A.

Kloz (D-1670). L. Famille de luthiers (jusque 1800 environ) dont le plus connu est Sébastien.

Koliker Jean-Gabriel (F-XVIIIe). L. Installé à Paris en 1783.

Kraft Judith (EU-XXe). L. Installée à Paris en 1970.

Kroll Jean-Baptiste (F-1729 / 1813). A. Mort à Mirecourt.

Kunkel : voir Guckert

Kuquier : voir Guckert

L

Labanette Marcel (F-1912 / 1992). A. Mort à Nancy.

Laberte Marc (F-1880 / 1963). A. Dirige la Maison Laberte (fondée en 1780) qui compte jusqu’à 500 ouvriers en 1930. Son fils Philippe (1906 / 1969), son successeur, dut fermer en 1968.

Lacrosse Jean : voir Lagrosse

Lafleur Jacques (F-1757 / 1832). L. A. Né à Nancy. Fit ses études à Mirecourt. S’établit à Paris (1783) et reprit l’atelier de François Lejeune (1785). Production rare et recherchée des collectionneurs. Il mourut lors de l’épidémie de choléra à Paris. Eut un fils, Joseph-René.

Lafleur Joseph-René (F-1812 / 1874). A. Elève de son père (Jacques). Travailla dans l’atelier de François (le fils) Lupot en 1833 avant de s’établir à son compte (à Paris). Egalement luthier et violoniste, puis éditeur à la fin de sa vie. Eut un fils luthier : Louis Alphonse.

Lafleur Louis Alphonse (F-XIXe). L. Fils de Joseph-René. Fit aussi quelques archets.

Lagarde Antoine (F-1798 / 1882). L. A. Fils de Gabriel. Formé par son père, il travailla avec celui-ci dès l’âge de 17 ans. Répertorié en tant que professionnel de 1819 à 1847 à Mirecourt, sa ville natale.

Lagarde Gabriel (F-1767 / 1841). A. Originaire de Mirecourt, exerça sa profession de 1780 à 1834. Eut 3 fils archetiers (Jean, Jean-Baptiste et Antoine).

Lagarde Jean-Baptiste (F-1789 / 1859). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Gabriel. Appelé Jean pour ne pas le confondre avec son demi-frère (voir ci-dessous). Antoine (son frère), Jean et Jean-Baptiste eurent bien sûr la même formation : celle de leur père.

Lagarde Jean-Baptiste (F-1807 / 1869). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Gabriel (d’un deuxième mariage). Eut 2 demi-frères : Antoine et Jean-Baptiste (appelé Jean), et un fils : Jean-Baptiste Auguste, archetier lui aussi.

Lagarde Jean-Baptiste Auguste (F- 1830 / 1879). A. Fils de Jean-Baptiste (le 2nd).

Lagarenne Nicolas (F-1800 / 1849). A. Né et mort à Mirecourt.

Lagrosse (ou Lacrosse) Jean (F-fin XVIIIe). A.

Lambert Charles François Joseph, dit « Gazon » (F-1820 / après 1870). A. Né à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1870).

Lambert Jean Nicolas (F-XVIIIe). L.

Lamy Alfred (F-1886 / 1922). A. Fils de Joseph-Jean-Baptiste. Formé chez Bazin, travailla chez Jacquot (1901), Cuniot-Hury (de 1906 à 1911). Se mit à son compte pendant 2 ans avant de travailler pour Laberte (1921). (Voir aussi Joseph Alfred, son oncle).

Lamy Georges Léon, dit 2e Fils (F-1881 / 1915). A. Fils et élève de Joseph-Alfred. Mort « au champ d’honneur ».

Lamy Hippolyte-Camille, dit 1er Fils (F-1875 / 1942). A. Elève (1890) puis successeur de son père, Joseph-Alfred, à la mort de ce dernier (1919).

Lamy Jean-Joseph (F-1813 / 1886). L. Père de Joseph-Jean-Baptiste, Joseph-Alfred (dit Lamy « père ») et de Léon-Jules.

Lamy Joseph Alfred, père (F-1850 / 1919). A. Fils de Jean-Joseph. Appelé Alfred (avant la naissance de son neveu, prénommé Alfred), pour le différencier de son frère Joseph Jean Baptiste (appelé Joseph). Formé à Mirecourt chez Claude-Charles-Nicolas Husson (1862). Travailla chez Joseph Voirin à Château-Thierry (jusqu’en 1875) puis avec François Nicolas Voirin (de 1876 à 1885) dans l’atelier parisien de ce dernier. S’installe à son compte en 1885. Eut 2 fils archetiers : Hippolyte-Camille (1875) et Georges-Léon (1881).

Lamy Joseph-Jean-Baptiste (F-1848 / 1906). A. Fils de Jean-Joseph. Travailla chez Joseph Voirin à Château-Thierry, puis chez Maline (1901) et chez JTL (1906). Eut un fils archetier : Alfred (1886).

Lamy Léon Jules (F-1853 / 1941). L. Fils de Jean-Joseph.

Landolfi C.-F. (I-1735 / 1775). L.

Landolfi P.-A. (I-fin XVIIIe). L.

Langonet Louis (F-1869 / 1919). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla pour Cuniot-Hury (de 1901 à 1906).

Lapierre Marcel Charles (F-1907 / 1979). A. Travailla d’abord chez Bazin (avant la Guerre), puis chez Thibouville-Lamy (de 1921 à 1923), Brouillier & Lotte (1926), François Lotte (de 1931 à 1936), puis Louis Bazin, Louis Morizot, et Emile Ouchard (1946). Etabli à Mirecourt, sa ville natale, en 1948.

Larose Joseph (F-1762). A. Né à Mirecourt.

Laska J. (D-1738 / 1805). L.

Laurent Dominique (F-1757 / 1818). A. Né et mort à Mirecourt.

Laurent Jean-Baptiste Marie Louis (F-1829 / 1906). L. A. Né et mort à Mirecourt.

Laurent Pierre (F-1744 / 1817). L. Né et mort à Mirecourt. Peut-être aussi archetier.

Laurent Pierre (F-1770 / 1822). A. Né et mort à Mirecourt.

Lauxerrois Jean-Paul (F-1928). A. Effectue un stage de lutherie chez Marcel Vatelot (1947), puis part chez François Lotte à Mirecourt pour y étudier l’archèterie. De retour chez Vatelot (en tant qu’archetier) de 1951 à 1960, date à laquelle il abandonne la profession. Vingt ans après, s’établit à Bordeaux et reprend son métier, de 1980 à 1993, date de sa retraite. Eut un fils archetier : Pascal.

Lauxerrois Pascal (F-1959 / 1994). A. Fils de Jean-Paul. Fit ses études chez Bernard Ouchard à Mirecourt. Etabli à Grenoble (1984), puis Lyon (1988), et enfin Paris.

Le Boussu (B-1750 / 1780). L.

Le Canu Loïc (F-1953). L. Fait ses études chez Luigi Lanaro (Mexico), René et André Morizot (Mirecourt). Installé à Caen en 1976. Expert près la Cour d’Appel de Caen et des Douanes Françaises. Reprit le commerce de Bernard Millant en 1989.

Lefebvre (PB-1720 / 1740). L.

Lefèvre Toussaint Nicolas Germain (F-vers 1750 / vers 1820). L. A.

Lejeune François (F-XVIIIe). L.

Lemaire Nicolas : voir Maire

Lenoble Auguste (F-1828 / 1895). A. Elève de François Pecatte. Etabli à Paris en 1862. Fut le premier professeur de Charles Peccatte, avec lequel il s’associe (de 1874 à 1881).

Léo Nicolas Augustin (F-1806 / 1827). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Sébastien.

Léo Sébastien (F-1779 / 1851). A. Né et mort à Mirecourt. Père de Nicolas.

Leonporri G.-F. (I-1758).L.

Lete Joseph (F-1834). L.

Lewis E. (GB-1700). L.

Lhuillier Joseph Philippe (F-avant 1728 / après 1762). A.

Lhuillier Nicolas : voir Lullier

Liebich E. (XIXe). A. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume, à Paris, vers 1850.

Loly Jacob (I-1727). L.

Lorange Paul (F-1902 / 1969). L. Installé à Lyon, sa ville natale, avant de s’associer à Paul François Diter à Marseille en 1927. Fonde la maison « Diter & Lorange ».

Lott J.-F. (GB-1775 / 1853). L.

Lotte François (F-1899 / 1970). A. Travailla probablement chez Bazin de 1906 à 1921, chez Cuniot-Hury de 1922 à 1925, et aussi pour Emile-François Ouchard (son beau-père). Créa la « Maison Brouillier & Lotte » en 1925 avec Victor Brouillier, mais cette association ne dura qu’un an. Etabli à son compte en 1926. Thomassin, Bernard, Delprato, Jeandel, Lapierre, Martin, Mathieu, Piroué, Villaume, Mangenot, ses 2 fils (Roger-François et Michel) travaillèrent pour lui. Retraité en 1960.

Lotte Georges (F-XIXe). L. Père de François. Travailla chez Vuillaume puis chez Derazay.

Lotte Michel (F-1930). L. Fils de François. Travailla chez Amédée Dieudonné.

Lotte René Emile (F-1890 / 1914). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin II en 1906.

Lotte Roger François (F-1922 / 1989). A. Fils de François, qui assure sa formation dès 1936. Travailla pour Roger & Max Millant, Bernard Millant, Etienne Vatelot…

Louvet Alexandre (F-XVIIIe). L.

Louvet Jean (F-1733 / 1791). L.

Louvet Pierre (F-XVIIIe). L.

Lullier (ou Lhullier) Nicolas François (F-1796 / après 1828). A.

Lupot François I (F- / 1804). L. A. Originaire de Lorraine, fils de Laurent. Luthier du Duc de Würtemberg de 1758 à 1769. Installé à Orléans à partir de cette date, puis à Paris avec un de ses fils, Nicolas (1794). Eut un 2e fils, appelé aussi François.

Lupot François II (F-1774 / 1838). A. Né à Orléans. Fit son apprentissage auprès de son père (François, luthier) et de son frère (Nicolas). S’établit à Paris en 1815.

Lupot Jean (F-XVIIe). L. Eut un fils : Laurent.

Lupot Laurent (F-XVIIIe). L. Installé à Orléans en 1756, rejoint en 1769 par son fils François.

Lupot Nicolas (F-1758 / 1823). L. Né à Stuttgart. Fils de François (et frère aîné de François, le 2e). Travailla un moment pour le luthier François Louis Pique. Surnommé le « Stradivarius français », c’est incontestablement un des plus célèbres des luthiers français. Donna son nom à un Stradivarius de 1727 (ex-Vésuve), après l’avoir restauré.

Lutz (EU). L.

M

Maffei Lorenzo (I-1767). L.

Maggini Giovanni-Paolo (I-1590 / 1640). L.

Maggini Pietro (I-). L. Fils de Giovanni-Paolo.

Magnien Charles (F-1803 / après 1839). A. Né à Mirecourt.

Magnien Jean-Baptiste (F-avant 1775 / après 1798). A.

Maire (ou Lemaire) Nicolas Michel (F-avant 1732 / après 1770). A.

Maire Nicolas Rémy (F-1800 / 1878). A. Travailla pour Etienne Pajeot et Jean-Baptiste Vuillaume. Etabli à Mirecourt en 1826.

Maline Charles Théodore (F-1815 / 1846). L. Fils de Guillaume.

Maline Etienne Charles (F-1814 / 1839). L. Fils de Guillaume.

Maline François Alexandre (F-1862 / 1922). A. Fils et élève de Jean-Joseph. Travailla (ainsi que son fils Pierre) pour Cuniot-Hury (1906) et pour Féret-Marcotte à Paris après la Grande Guerre.

Maline François Xavier (F-1823 / 1904). L. Fils de Guillaume.

Maline Guillaume (F-1792 / 1859). L. A. Né et mort à Mirecourt. Père de Etienne Charles, Charles Théodore, François Xavier, Joseph, Nicolas, Jean-Joseph, Jean-François, Victor, tous luthiers ou archetiers.

Maline Jean François (F-1840 / 1893). L. Fils de Guillaume.

Maline Jean-Joseph (F-1838 / 1882). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Guillaume. Travailla chez Thibouville-Lamy (1870). Eut 2 fils archetiers : François-Alexandre et Sigisbert.

Maline Joseph (F-1817 / 1863). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Guillaume. Travailla avec son frère Nicolas.

Maline Joseph Emile (F-1885 / après 1910). L. Fils de Nicolas Auguste Eugène.

Maline Nicolas (F-1822 / 1877). A. Le plus connu de la famille. Fils de Guillaume. Originaire de Mirecourt. Travailla pour Jean-Baptiste Vuillaume (1840) et probablement pour Pajeot. Chevalier de la Légion d’Honneur (1849). Engagea plusieurs ouvriers – parmi lesquels ses frères, puis son fils (Nicolas Auguste Eugène, vers 1870) et ses neveux – pour faire face à la demande.

Maline Nicolas Auguste Eugène (F-1855 / après 1917). A. Formé par son père (Nicolas), lui succède en 1877. Plus tard, ayant dû fermer son atelier, travaille chez Cuniot-Hury (1906). Eut un fils luthier : Joseph Emile.

Maline Pierre (F-1883 / 1939). A. Fils et élève de François Alexandre. Travailla chez Cuniot-Hury (1906). S’installe avec son père en 1911, puis travaille pour Féret-Marcotte.

Maline Sigisbert Fourrier (F-1866 / 1941). A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Jean-Joseph, qui assure sa formation. Se mit à son compte en 1886. Travailla chez Bazin fils (1906), Laberte (1921), Lotte (1931) et Ouchard (1936).

Maline Victor (F-1839 / après 1875). L. Fils de Guillaume.

Malo François (XXe). A. Installé à Montréal.

Malvolti Pietro (I-1709). L.

Mangenot Henri Nicolas, père (F-1856 / 1905). A. Né et mort à Mirecourt.

Mangenot Joseph Eugène François, grand-père (F-1831 / 1860). A. Né et mort à Mirecourt.

Mangenot Marcel Charles, dit « Le Tozo », fils (F-1902 / 1991). A. Né à Mirecourt. Travailla chez François Lotte (1936), Thibouville-Lamy (1945) et pour Emile Ouchard (Père). Mort à Vittel.

Mangin Jules (F-1840 / 1916). A. Travailla pour Cuniot-Hury (1906).

Mantegatia Pietro et Giovanni (I-fin XVIIIe). L.

Marchand Charles Louis (F-1887 / 1929). A. Né et mort à Mirecourt.

Marchand Geneviève (F-1905). A.

Marchetti Abbondio (I-1816 / 1840). L.

Marchi Giovanni Antonio (I-1662). L. Auteur d’un des plus anciens manuscrits, publié à la fin du 20e siècle, à l’initiative du luthier Roberto Regazzi.

Mariani A. (I-1580 / 1630). L.

Martin Jean (F-1778 / 1813). A. Né et mort à Mirecourt.

Martin Jean Joseph (F-1837 / 1910). A. Reçut sa formation chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris (1858), puis s’installa à Mirecourt, sa ville natale (1863). Travailla pour Thibouville (1870). Travailleur, réalisant des archets de bonne (voire très bonne) qualité, il dut pourtant fermer son atelier, probablement à cause d’une mauvaise gestion (1880). Bien que n’étant plus à son compte, il continue à travailler jusqu’à sa mort.

Martin Joseph (F-XVIIIe). L. Probablement le premier « facteur de violon » à bénéficier de la nouvelle appellation de « luthier » (1738).

Martin Jules (F-1826 / 1874). L. (voir Tournier)

Martin Jules (F-1858 / 1914). A. Né et mort à Mirecourt.

Martin Sigisbert (F-XXe). A. Travailla pour François Lotte (1931).

Massicard Auguste Paul (F-1906 / après 1931). A. Fils de Paul.

Massicard Marcel (F-1893 / 1914). A. Né à Mirecourt.

Massicard Paul Emile (F-1872 / 1955). A. Père d’Auguste. Travailla pour Cuniot-Hury (de 1901 à 1906). Mort à Mirecourt.

Massicart : voir Massicard

Mast Jean-L. (F-fin XVIIIe). L.

Mast Joseph-L. (F-1825 / 1836). L.

Mathieu Etienne (F-1758 / après 1785). A.

Mathieu Henri Marie Joseph (F-1897 / 1948). A. Mort à Mirecourt.

Mathieu Jean (F-1906 / après 1940). A. Travailla chez Thibouville-Lamy (1931).

Mathieu Raymond Charles Marie (F-1899 / 1964). A. Raymond travailla pour François Lotte (1931). Mort à Mirecourt.

Mathon (ou Matton) Claude François (F-avant 1750 / après 1778). A.

Matton : voir Mathon

Mauchard Nicolas (F-1794 / 1851). A. Fit probablement ses études chez Pajeot, auprès duquel il travailla sans jamais se mettre à son compte. Ses archets signés sont très rares et estimés.

Maucotel (GB-XIXe). L.

Maucotel Ch.-A. (F-1844 / 1858). L.

Maucotel E. (F). L. Associé de Silvestre.

Maury François (F-avant 1743 / après 1763). A.

Maussiel L. (D-1736). L.

Meauchand Jean-Jacques (F-1758 / 1817). A. Elève de son père (Joseph) jusqu’en 1770. Né et mort à Mirecourt.

Meauchand Joseph (F-vers 1720 / 1775). A. Etabli à Mirecourt. Certains de ses archets – très estimés des collectionneurs – furent marqués « Meauchand à Paris » pour éviter des taxes douanières (Mirecourt faisant partie alors du Duché de Lorraine). Eut un fils, Jean-Jacques.

Médard François (F-XVIIe). L. Frère de Nicolas. Etudia auprès d’Antonio Stradivari, avant de rentrer en France, s’installant à Mirecourt.

Médard Nicolas (F-XVIIe). L. Frère du précédent.

Meline Fourier Joseph Paul (F-1881 / 1940). A. Travailla chez Thibouville-Lamy (1911 & 1921). Mort à Mirecourt.

Meloni A. (I-1690). L.

Mézin Joseph (F-1789 / 1869). L. A. Mort à Mirecourt.

Mezzadri F. (I-1700 / 1720). L.

Millant Bernard Georges Louis (F-1929). A. Fils de Max. Etabli à Paris en 1950. Diplôme d’Honneur à Liège (1954), Médaille d’or au concours d’Asconi Piceno (Italie-1959), Médaille de bronze du Mérite artisanal (1967), Médaille d’or à Liège (1969), Expert judiciaire près la Cour d’Appel et le Tribunal de Grande Instance (1973), Grand Prix de la Ville de Paris (1988), Président de Classe du Concours des Meilleurs Ouvriers de France, Président du Conseil Scientifique du Musée de la Lutherie et de l’Archèterie, Chevalier des Arts & Lettres et de l’Ordre National du Mérite.

Millant Jean-Jacques (F-1928 / 1998). A. Fait ses études chez les frères Morizot (1946), puis se perfectionne chez son père (Roger) et son oncle (Max). Etabli à son compte dès 1951. Un des « Meilleurs Ouvriers de France » (1970), puis membre du jury de ce concours national.

Millant Max Stanislas (F-XXe). L. Frère de Roger. Eut un fils archetier : Bernard.

Millant Roger (F-XXe). L. Frère de Max. Eut un fils archetier : Jean-Jacques.

Millot Nicolas Joseph (F-1826 / 1876). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1870).

Miquel André (F-1889 / après 1912). A. Né à Mirecourt. Fils de Paul-Emile.

Miquel Claude (F-1735 / 1766). A. Né et mort à Mirecourt.

Miquel Emile : voir Miquel Paul Emile.

Miquel Jean Claude (F-1739 / après 1788). A. Né à Mirecourt.

Miquel Jean Nicolas (F-1755 / 1790). A. Né à Mirecourt, mort en Espagne.

Miquel Nicolas (F-1767 / 1808). A. Né et mort à Mirecourt.

Miquel Nicolas (F-1816 / 1868). L. A. Originaire de Mirecourt. Egalement facteur d’orgues. Père d’Emile.

Miquel Paul Emile, dit Emile (F-1852 / 1911). A. Son père Nicolas se charge de sa formation. Etabli à Mirecourt, sa ville natale (1870), puis à Nancy (après 1891). Travailla pour Mennesson (dit Guarini), Jacquot, ainsi que pour Chardon. Eut un fils, André.

Miremont Claude -A. (F-1861 / 1884). L.

Moinel Antoine Christophe (F-1783 / après 1814). A. Né à Mirecourt.

Moinel (ou Moinet) Barthélémy (F-1752 / après 1826). A.

Moinel Charles-Amédée (F-1893 / 1915). A. Fils de François-Xavier. Né à Paris, part à 15 ans étudier l’archèterie à Mirecourt chez Louis Bazin. Rentre à Paris 3 ans plus tard, et travaille avec son frère Emile Daniel. Mobilisé durant la Guerre, il meurt à 22 ans.

Moinel Emile Daniel (F-1901). L. Fils de François-Xavier, dont il prit la succession.

Moinel François Xavier (F-XIXe). L. Père de Charles-Amédée et d’Emile-Daniel.

Moinel René Joseph (F-1889 / 1932). A. Né et mort à Mirecourt. René travailla pour Cuniot-Hury (1906).

Moinet Barthélémy : voir Moinel

Moitessier Louis (F-1820). L.

Monin : voir Mouin

Montagna Dominici (I-1710 / 1750). L. Elève de Stradivari. Il s’agit vraisemblablement de Domenico Montagnana.

Montagnana Domenico (I- 1687 / 1750). L. Elève d’Amati, de Francesco Ruggieri, et surtout de Stradivari. Etabli à Crémone (vers 1712) puis à Venise (vers 1720, date de ses premières étiquettes originales). Il n’aurait construit qu’une douzaine de violons (ainsi que quelques altos, violoncelles, violes et guitares), mais leur sonorité lui a valu le surnom de Puissant Vénitien. Forma Michele Deconet.

Morizot André Auguste (F-1907 / 1978). A. Fils de Louis-Joseph.

Morizot Louis Gabriel, dit le pompier (F-1903 / 1988). A. Fils de Louis-Joseph.

Morizot (Père) Louis Joseph (F-1874 / 1957). Travailla chez Cuniot-Hury, puis chez Bazin fils (probablement de 1901 à 1914), pour Sartory (1918) et pour Victor Fétique (1921). Installé à son compte en 1920, secondé par ses fils (N.B. : il eut 6 enfants. 5 archetiers : Paul-Charles, Louis-Gabriel, André, Paul-Georges, Marcel-Louis, qui fondèrent la « Maison Morizot Frères » en 1937, et 1 luthier : René). Grand-Prix de l’Exposition Artisanale de 1927.

Morizot Marcel Louis, dit le petit vieux (F-1912 / 1969). A. Fils de Louis-Joseph.

Morizot Paul Charles, dit le chef (F-1899 / 1970). A. Fils de Louis-Joseph.

Morizot Paul Georges (F-1910 / 1959). A. Fils de Louis-Joseph.

Morizot René (F-1917). L. Fils de Louis-Joseph, qui travaillera avec lui dans les dernières années de sa vie.

Mougenot (F-fin XVIIIe). L.

Mouin Bayard (ou Monin) Aimé (F-1911 / après 1926). A.

Mouin Bayard (ou Monin) Emile (F-1908 / après 1926). A.

Mousselet Charles, dit Baroux (F-1762 / après 1830). L. A. Etabli à Paris (1813).

Mousselet (ou Baroux) N. (F-avant 1810 / après 1830). L. A.

Mousset Jean-Baptiste François (F-1761 / 1792). A. Né à Paris et mort à Mirecourt.

Muller William Paul (EU-fin XXe). L. A étudié avec Louis Lionel Grand. Installé à Croton/Hudson (New-York). Est aussi violoniste professionnel et sculpteur renommé.

Munier Marcel (F-1897). A. Né à Nancy.

N

Namy J.-H. (F-fin XVIIIe). L.

Nicolas F.-N. Fourrier (dit) (F-1780 / 1816). L. Appelé « Nicolas de Paris ».

Nicolas Didier l’aîné (F-1757 / 1833). L.

Nicolas Joseph fils (F). L.

Nigel S. (D-1739). L.

Norman Barak (GB-1688 / 1740). L.

Norris John (GB-1739 / 1818). L.

Nurnberger J.-C. (XIXe). A. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume, à Paris, vers 1860.

O

Otto J.-A. (D-1790 / 1830). L.

Ouchard Bernard (F- 1925 / 1979). A. Fils d’Emile-Auguste, qui assura sa formation dès 1938, et avec lequel il s’installa à Paris (1941). Travailla pour Vidoudez (Maison suisse d’archèterie) de 1949 à 1971. Nommé professeur d’archèterie à l’Ecole de Lutherie de Mirecourt (1971).

Ouchard Emile Auguste, Fils (F-1900 / 1969). A. Fils et élève d’Emile-François, à qui il succède en 1937. Quitte Mirecourt, sa ville natale, pour Paris, où il s’installe, en 1940. Grand Prix de l’Exposition des Artisans de Paris (1942). S’installe à New-York en 1946, puuis rentre en France en 1960. Eut 2 fils archetiers : Bernard et Jean-Claude.

Ouchard Emile François, Père (F-1872 / 1951). A. Formé chez Cuniot-Hury (1886), pour lequel il travailla en 1901 et 1906. Quitta la Maison Cuniot-Henry pour se mettre à son compte (1923) dans son atelier de Mirecourt (sa ville natale qu’il ne quittera jamais). Signa ses archets « Emile Ouchard » (ne pas confondre avec Emile-Auguste Ouchard, son fils, dont il assura la formation dès 1913).

Ouchard Jean-Claude (F-1935). A. Formé chez Louis Bazin (1949) puis chez François Lotte. Rejoint son père (Emile-Auguste) aux Etats-Unis (1954), puis travaille chez Lapierre à Mirecourt (1958), chez Max Möller à Amsterdam (de 1959 à 1968). Etabli à son compte à Mirecourt (1978). Prend sa retraite en 1993.

Ouchard Madeleine (F-1899). A. Fille de Emile-François.

Oudot Albert (F-XIXe). A. Travailla pour Cuniot-Hury (1901). Voir Oudot Auguste.

Oudot Auguste, dit « Alfred Albert » (F-1884 / 1950). A. Né et mort à Mirecourt.

P

Pacherelle Pierre (F-1803 / 1871). L.

Pageot : voir Pajeot.

Pajeot Etienne (F-1791 / 1849). A. Etabli à Mirecourt. Fils de Louis Simon. Très estimé pour ses travaux et ses recherches, perfectionniste, auteur de plusieurs petites innovations qui permirent à l’archet de continuer à évoluer. Maire et Fonclause travaillèrent dans son atelier.

Pajeot Louis Simon (F-vers 1759 / 1804). A. Eut un fils archetier : Etienne.

Palate (B-1750). L.

Pallotta P. (I-1792). L.

Pandolfi A. (I-1715 / 1740). L.

Panormo (F). L. Famille de luthiers dont le père Vincent (1772 / 1813) est le plus connu. Il eut deux fils : Joseph et Georges-Louis.

Paquotte Jean-Baptiste (F-1827 / 1900). L. A. Né et mort à Mirecourt.

Parker Daniel (GB-1740 / 1785). L.

Partl : voir Bartl (André Nicolas)

Pasta A. (I-1700 / 1730). L.

Patenotte Claude Joseph (Claude Léopold) (F-1794 / 1854). A. Né et mort à Mirecourt.

Patenotte Claude Joseph (F-1813 / 1854). A. Né et mort à Mirecourt.

Pazzini G.-G. (I-1660). L. Elève de Maggini.

Peccatte Charles François (F-1850 / 1918). A. Fils de François. Elève de Lenoble (1862) à Paris, travailla ensuite chez Jean-Baptiste Vuillaume, sous la direction de François Nicolas Voirin (de 1866 à 1870). Associé à Lenoble (de 1874 à 1881). Médaille d’argent aux expositions universelles d’Anvers (1885) et de Paris (1889).

Peccatte Dominique (F- 1810 / 1874). A. Un des plus grands archetiers. Elève de Persoit (1826), chez Vuillaume à Paris. Travailla vers 1835 avec François (le fils) Lupot, et lui succèdera, à la mort de ce dernier (1838). François, son frère, le rejoint à Paris (1841). S’installe à Mirecourt (1847), laissant son atelier parisien à Pierre Simon qui lui succède. Travailla occasionnellement pour Gand et Maucotel.

Peccatte François (F-1821 / 1855). A Installé à Mirecourt en 1843. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris (1852). Frère de Dominique.

Perrut Pierre (F-1911). A. Né à Neufchâteau.

Perry (GB-1790 / 1830). L.

Persoit Jean Pierre Marie (F-1783 ou 1784 / après 1854). A. Installé à Paris, il est engagé par Jean-Baptiste Vuillaume en 1826 (pendant 12 ans), et forme à la même époque Dominique Peccatte. Etabli à son compte en 1838 (toujours à Paris). Prit sa retraite vers 1850.

Petitjean Marcel (F-1911). A. Né à Mirecourt.

Petitjean Paul Georges Léon (F-1899 / 1929). A. Mort à Mirecourt.

Petroni A. (I-1867). L.

Pezzardi Luigi (I- fin XVIIe). Luthier de Brescia.

Pfretschner H.-R. (XIXe). A. Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris, en 1874.

Philbert Joseph (F-avant 1750 / après 1770). A.

Piat Jean, grand-père (F-avant 1729 / vers 1785). A. Mort à Rochefort.

Piat Jean Joseph, fils (F-1789 / après 1816). A. Né à Mirecourt.

Piat Jean Nicolas, père (F-1758 / 1804). A. Né et mort à Mirecourt.

Piat Joseph (F-1645 / 1745). A. Mort à Mirecourt.

Piatellini G. (I-1738). L.

Pico Jean (F-vers 1880). L. A. Né à Alger.

Piernot Charles Emile (F-1875 / 1931). A. Frère de Marie-Louis. Travailla chez Charles-Nicolas Bazin II (de 1901 à 1906) et chez Laberte jusqu’en 1931.

Piernot Marie Louis (F-1880 / 1959). A. Frère de Charles-Emile. Etudie chez Bazin fils (1892) et se perfectionne chez Vigneron Père (1900), avant de travailler pour Bernardel (1906), puis Vigneron Fils (vers 1920). Se met à son compte en 1923.

Pierray Claude (F-1700 / 1735). L.

Pierron Joseph (F-1755 / après 1795). A.

Pique F.-L. (F-1777 / 1816). L.

Pirot Claude (F-1800 / 1820). L.

Piroué Alphonse André Alfred (F-1880 / 1959). A. Fils de Joseph. Fait ses études chez Bazin fils et Cuniot-Hury. Etabli à Mirecourt, sa ville natale.

Piroué Georges (F-1904). A. Frère d’Henri. Travailla chez Cuniot-Hury et chez Thibouville-Lamy (1926).

Piroué Henri Charles (F-1901). A. Frère de Georges. Henri travailla pour François Lotte (1931).

Piroué Joseph (F-XIXe). L. Père d’Alphonse.

Pistoni Primo (I-1957). L. Diplômé de l’Ecole Internationale de lutherie de Crémone, ville où il est né, où il vit et où il travaille. Un de ses violons (ainsi qu’un de ses violoncelles) est exposé en permanence dans le musée de Crémone.

Pitais (F-XVIIIe). L.

Piton Robert (F-1912 / après 1936). A.

Poggi Ansaldo (I-Début XXe). L. Installé à Bologne.

Poirot François Joseph (F-1795 / 1838). A. Né et mort à Mirecourt.

Poirson Dominique, dit Justin (F-1851 / 1925). A. Effectue sa formation à Paris chez Nicolas Maire (1865). Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume à Paris vers 1870, puis chez Gand et Bernardel (1875), avant de s’établir à son compte en 1879. Mourut assassiné.

Porion (F-1707). L. voir Porlon ???

Porlon (B-1647 / 1710). L. Famille de luthiers établis à Anvers : Peter, Jean et François.

Praga Eugenio (I-fin XIXe). L. Installé à Gênes.

Pressenda G.-F. (I-1820 / 1854). L. Considéré comme le meilleur luthier du siècle.

Q

Quinot J. (F-1670). L.

R

Radel Philippe (F-avant 1758 / après 1778). A.

Raffin Jean-François (F-1947). L. A. Travaille chez Etienne Vatelot (1971), puis chez Bernard Millant (de 1972 à 1989). Prix de la Couronne française (1977), un des « Meilleurs Ouvriers de France » (1979). Etabli à son compte (1989), Expert près la Cour d’Appel de Paris (1996).

Raison Ferry (F-avant 1748 / après 1770). A.

Rakowsky Aloyse (1802 / 1864). A. Né en Bohême, mort à Grenoble.

Rambaud Cl.-V. (F-1838 / 1857). L.

Rauch (D-1730 / 1760). L.

Raymann Jacob (GB-1620 / 1650). L. Le 1er à faire des violons en Angleterre.

Regazzi Roberto (I-1956). L. Né à Bologne. Président de l’Association Européenne des Luthiers. Une des principales personnalités de la lutherie contemporaine.

Rémy Camille Joseph (F-1877 / 1960). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) de 1901 à 1906, chez Victor-François Fétique (1921) et chez Thibouville-Lamy (1931).

Rémy Emile Eugène (F-1870 / 1957). A. Né à Mirecourt. Emile travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) en 1901.

Rémy Georges Auguste (F-1870 / 1919). A. Né et mort à Mirecourt. Georges travailla chez Charles Nicolas Bazin II en 1906.

Renaudin Charles Stéphane (F-1862 / 1923). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (de 1901 à 1906).

Renaudin Dominique (F-1817 / 1835). A. Né et mort à Mirecourt.

Renaudin Jacques (F-1819 / 1873). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Thibouville-Lamy (1870).

Renaudin Léopold (F-1756 / 1795). L. Mourut guillotiné.

Renggly Joseph Antoine (F-1864 / 1927). L. A. Travailla chez Thibouville-Lamy (de 1901 à 1926). Mort à Mirecourt.

Richard Léon Gabriel (F-1888 / 1950). A. Né et mort à Mirecourt.

Richaume André Georges (F-1905 / 1966). A. Fils de Louis. Travailla pour Ouchard Père et pour Victor Fétique, son oncle, à Paris (1927). Se met à son compte en 1932. Un des « Meilleurs Ouvriers de France » (titre décerné par l’Etat en 1955).

Richaume Louis Justin (F-1876 / 1930). L Beau-fils de Charles-Claude Fétique. Eut 3 enfants (Raymond, André et Marthe).

Richaume Marthe (F-1907). L. Fille de Louis.

Richaume Raymond Jules Louis (F-1900 / 1968). A. Fils de Louis. Travailla pour Charles-Louis Bazin à Mirecourt (1921) et pour Ouchard Père (1926). Changea de profession en 1950.

Riess (D-1740 / 1760). L.

Robin Patrick (F-1956). L. Lauréat de nombreux concours internationaux (Mittenwald-1989, Paris-1991, Manchester-1994), nommé « Maître d’Art » en 2000 par le Ministère de la Culture. S’est installé à Angers, où il a son laboratoire.

Rocca Enrico (I-fin XIXe). L. Installé à Gênes.

Rocca G.-A. (I-1831). L.

Rogerie Gian-B. (I-1665 / 1710). L.

Rogerie P.-G. (I-). L. Fils de Gian-B.

Rolin Justin Benoît Albert (F-1818 / après 1861). A. Né à Mirecourt.

Rollin Jean François Nicolas (F-1825 / 1877). A. Né et mort à Mirecourt.

Rub Ang. de. (I-1763). L.

Rugierri Gio.-Battista (I-1666). L. Elève de Nicolo Amati.

Rugierri Francesco (I-1775). L. Elève de Nicolo Amati. Le plus connu de la famille.

Rugierri P.-G. (I-vers 1714). L. Fils de Gio.-Battista.

S

Sacquin (F-1830 / 1860). L.

Salomon Jean-Baptiste : voir Dehaye.

Salzard E.-A. (F-XIXe). L. Fils de François. Pendant la révolution russe de 1917, sauva un Stradivarius de 1708 (le Impératrice Catherine de Russie) qui appartenait à la famille du Tzar.

Salzard François (F-1808 / 1874). L.

Salzard Jean (F-1755 / 1827). A. Né et mort à Mirecourt.

Samuel Jean-Claude (F-1715 / 1761). A. Etabli définitivement à Mirecourt en 1757.

Santo Emile (F-1909). L.

Santo Seraphino (I-1680 / 1735). L.

Sarigny Marie (F-1875 / 1949). A. Né et mort à Mirecourt.

Sartory Eugène Nicolas (F-1871 / 1946). A. Un des plus grands archetiers. Fils de Joseph-Eustache qui assure sa formation. Se perfectionne à Paris chez Charles Peccatte, puis chez Joseph-Alfred Lamy (père). Se met à son compte à Paris dès l’âge de 18 ans. Obtient de nombreuses récompenses lors d’expositions internationales : médailles d’argent à Bruxelles (1887) et Lyon (1894), Grand-Prix à Paris (1900), diplômes d’honneur à Liège (1905), Milan (1906) et Londres (1908). A son retour de la Grande Guerre, il fait appel à Louis Morizot et Jules Fétique pour répondre à la demande sans cesse croissante, due à sa notoriété (elle aussi en pleine expansion) qui atteint l’Europe et les Etats-Unis. Avait un atelier à Paris et un au Perreux-sur-Marne. Mort à Paris, il est inhumé à Mirecourt, sa ville natale.

Sartory Joseph Eustache (F-1839 / 1902). A. Père d’Eugène (voir ci-dessus) et de Jean-Baptiste-Emile (né en 1866, archetier, mort à 25 ans, ses travaux restent inconnus).

Scheinlein M. F. (D-1710 / 1771). L.

Schleret Georges (F-1911). A.

Schwartz Bernard (F-XVIIIe). L. Menuisier de formation. Fut le professeur de ses 2 fils : George (archetier) et Théophile Guillaume (luthier).

Schwartz George Frédéric (F-1785 / 1850). A. Né à Strasbourg, fils de Bernard, frère aîné de Théophile. Réalisa aussi quelques violons. Son neveu (Théophile Wilhelm) prendra sa succession.

Schwartz Paul (F-1877 / 1944). A. Né et mort à Mirecourt. Travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) de 1901 à 1906.

Schwartz Théophile Guillaume (F-1787). L. Frère de George Frédéric.

Schwartz Théophile Wilhelm (F-XIXe). A. Fils de Théophile Guillaume. Succède en 1852 à son oncle (George Frédéric).

Schweitzer (D-1800). L.

Scrollavezza Renato (I-1927). L. Diplômé de Crémone en 1955. Enseignant au Conservatoire de Parme. Un des conservateurs du violon de Paganini : Il Cannone, de Guarneri del Gesù, que possède la ville de Gênes.

Sellier Marcel (F-1901). L.

Seraphin Sanctus (I-1699 / 1758). L. Elève d’Amati, s’installe à Venise en 1723.

Silvestre Hippolyte (F-XIXe). L. Frère de Pierre.

Silvestre Pierre (F-XIXe). L. Frère d’Hippolyte.

Simon Barthélémy (F-1811 / 1884). A. Frère de Pierre. Eut un fils, Dominique Jean-Baptiste.

Simon Claude (F-1783 / 1799). L.

Simon Dominique Jean-Baptiste (F-1843). A. Fils de Barthélémy.

Simon Jean (F-1804 / 1863). A. Frère de Nicolas. Originaire de Mirecourt, il aurait formé François Nicolas Voirin. Eut un fils (1835) qu’il nomma aussi Nicolas.

Simon Nicolas I (F-1806 / 1864). A. Frère de Jean. On suppose que parmi les archets (très appréciés) qu’il réalisa, certains portent la marque SIMON FR (Simon Frères, ou plus vraisemblablement Simon Frébinet, du nom de son épouse).

Simon Nicolas II (F-1835 / 1880). A. Fils de Jean.

Simon Pierre (F-1808 / 1881). A. Travailla chez Peccatte (1838), puis chez Vuillaume à Paris (1840). Etabli à son compte (1844). Prend la succession de Peccatte en 1847. Associé à Joseph Henry (de 1848 à 1851). Probablement établi à Mirecourt en 1852 avant de revenir à Paris en 1878. Eut un frère, Barthélémy, archetier également.

Simonin Charles (F-1841 / 1880). L.

Simoutre Nicolas (F-1788 / 1870). L.

Sirjean Charles (F-XVIIIe). L. Père de Pierre.

Sirjean Pierre (F-1765 / après 1820). A. Fait ses études de lutherie et d’archèterie sous la direction de son père (Charles). Quitta Mirecourt (1801) pour s’établir à Paris.

Sneider Joseph (I-1709). L. Elève de Nicolo Amati.

Somny Léon Victor (F-1903 / 1971). A. Né et mort à Mirecourt.

Stadlmann D.-A. (D-1726). L.

Stainer Jacob (D-1621 / 1683). L. Le plus célèbre des luthiers allemands. Probablement formé par Nicola Amati. Installé à Salzbourg (1643), luthier à la Cour de Venise (1646), puis à Kirchdorf (1647), et entre au service de l’Archiduc Ferdinand-Charles (1648). Musicien à la Cour de 1658 à 1662. Partisan de Luther, on le condamna à 6 mois de prison dont il ne se remit pas.

Steininger François (F-début XIXe). L.

Stradivari Antonio (I-1644* / 1737). L. Disciple de Nicolo Amati, il devint le plus célèbre et le meilleur de tous les luthiers, formant lui-même plusieurs « maîtres » tels que Carlo Bergonzi, Lorenzo Guadagnini… 509 instruments sont répertoriés, dont 334 violons. (*) : les archives de Crémone, ville où il serait né, laissent penser qu’il serait né plus tard, vers 1648 ou 1649.

Stradivari Francesco (I-1671 / 1743). L. Fils et élève d’Antonio. Quoique très bon luthier (ses violons sont réputés pour leur sonorité), il ne réussit pas à égaler son père.

Stradivari Omobono (I-1679 / 1742) L. Fils et élève d’Antonio. S’occupa essentiellement de « réparations, entretien et commerce » d’instruments. Avec son frère Francesco, il reprit l’atelier paternel après 1737.

Stradivarius (nom latin de Stradivari)

Strnad G. (D-1789). L.

T

Tainturié (F-XVIIIe). A.

Taylor (GB-1780 / 1820). L.

Teccheler David (I-1695 / 1743). L.

Testore C.-A. (I). L. Fils de C.-G. Exerça entre 1720 et 1740.

Testore C.-G. (I). L. Père de C.-A. et de P.-A. Exerça entre 1687 et 1720.

Testore P.-A. (I). L. Fils de C.-G. Exerça entre 1740 et 1760.

Thibout J.-P. (F-1807 / 1856). L.

Thibouville Jérôme, dit J.T.L. (F-1833 / 1902). A. Son nom complet : Louis Emile Jérôme Thibouville-Lamy explique ce « JTL ». Né dans l’Eure. Travaille tout d’abord avec son père comme facteur d’instruments à vent (Paris). Installé à Mirecourt le jour de son mariage (1861), il va gérer la « Maison JLT » (lutherie, archèterie, instruments à vent, accessoires) qui produira jusqu’à 30000 instruments par an. La division « archèterie » est créée avec l’aide de Jean-Joseph Martin, en 1870. Cette maison ferma en 1968.

Thierry René (F-1906). L.

Thir (D-1791). L.

Thirion René (F-1771 / après 1789). A. Né à Mirecourt.

Thiriot Nicolas (F-1756 / 1826). A. Né et mort à Mirecourt.

Thomachot Stéphane (F-XXe). A.

Thomassin (F-XIXe). L. Peut-être Nicolas (1796 / 1876), père de Nicolas-François-Joseph. Elève de Lupot, travailla chez Clément, puis s’installa à Paris (1825). Dernier violon connu daté de 1851 (Le Mans).

Thomassin Albert (F-1878 / 1942). A. Neveu de Nicolas-François-Joseph. Frère de Claude. Travailla pour Cuniot-Hury (1906), Lhuillier, et Victor-François Fétique (1921), Lotte (1931). Mort à Mirecourt.

Thomassin Claude Auguste (F-1865 / 1942). A. Né à Mirecourt. Neveu de Nicolas-François-Joseph, cousin de Louis-Joseph. Travailla chez Gand & Bernardel à Paris (de 1885 à 1901). A partir de 1901, se met à son compte, toujours à Paris. Archets très estimés.

Thomassin Georges Emile (F-1880 / 1950). L. Neveu de Nicolas François Joseph.

Thomassin Jean-Baptiste (F-1802 / 1879). A.

Thomassin Louis Joseph (F-1856 / après 1904). A. Formé chez François Bazin. Travailla dans l’atelier parisien de François Nicolas Voirin (de 1872 à 1891), puis se mit à son compte de 1891 à 1904, toujours à Paris. Travailla également pour Nestor Audinot, Gand & Bernardel, Chanot & Chardon… Neveu de Nicolas François Joseph.

Thomassin Nicolas François Joseph (F-1833 / 1903). L. A. Né et mort à Mirecourt. Fils de Nicolas (1796 / 1876). Travailla chez Thibouville-Lamy (1870). Eut un fils luthier : Victor.

Thomassin Victor, dit T. Victor (F-1859 / après 1920). L. A. Fils de Nicolas-François-Joseph. Archetier à Mirecourt jusqu’en 1893, installé à Paris en 1895, émigra à Londres vers 1900. Signa ses archets « T.Victor ».

Tobin Richard (GB-1800). L.

Tolbecque Auguste (F-XVIIIe). L. Auteur de « L’Art du luthier », paru en 1903.

Tononi Carlo (I-1675 / 1730). L. A. Etabli à Bologne (élève puis successeur de son père Johannes). S’installa à Venise en 1717.

Tononi C.-Ant. (I-1728 / 1768). L.

Tononi Felice (I-fin XVIIe). L.

Tononi Guido (I-1689). L. Fils de Felice.

Toppani Angelo de (I-1738). L.

Tournier Claude (F-1904 / 1992). L. A. (voir ci-dessous, le courriel envoyé par Bernard Tournier, descendant de cette famille de luthiers).

Tournier Henri (F-1874 / 1948). L. (voir ci-dessous, le courriel envoyé par Bernard Tournier, descendant de cette famille de luthiers).

Tournier Joseph (F-1842 / 1920). L. (voir ci-dessous, le courriel envoyé par Bernard Tournier, descendant de cette famille de luthiers). « Mon père (Claude Tournier, élève de Charles Louis Bazin) était le successeur de son propre père Henri Tournier, lui-même luthier (tous les instruments du quatuor). Cette maison a été fondée en 1780 à Paris par Hippolyte Collin, reprise par Nicolas Darche, puis en 1853 par son neveu Eugène Léopold Henry qui s’associa avec mon trisaïeul Jules Martin (1826-1874). Mon arrière-grand-père Joseph Tournier (1842-1920), gendre de Jules Martin, continua cette entreprise qui était « généraliste » quant à la facture d’instruments. Ce n’est qu’à partir des années 20 que les activités de la maison Tournier se sont orientées vers la lutherie « pure » (instruments du quatuor). Mon père fit effectivement son apprentissage avec Bazin et avec un Quenoil. J’ajoute que René Bazin fut le collaborateur de mon père, avant de s’établir définitivement en Allemagne. Mon père a cessé définitivement ses activités en 1970, il s’était spécialisé dans la contrebasse. Il était membre du groupement des Luthiers et Archetiers d’Art de France dès sa fondation par Marcel Vatelot. » (Bernard Tournier. Albi, le 3 janvier 2005)

Tourte Charles, dit Tourte.T (F-entre 1770 et 1775 / vers 1815). A. Fils de Nicolas Léonard.

Tourte François Xavier, dit le Jeune (F-1748 / 1835). A. Frère de Léonard, François fut pendant 8 ans horloger. Travailla beaucoup avec Viotti et Kreutzer. Surnommé le « Stradivarius de l’archet ». Fétis le décrit ainsi : « en apparence lourd et peu intelligent, mais au fond doué de patience, d’esprit d’observation, de coup d’œil et d’habileté de main ». L’Abbé Sibire, en 1806, pense qu’il s’agit du « plus habile faiseur qui soit au monde… ayant porté l’art de fabrication des archets à un point de perfection inimité jusqu’à présent ». Dans le chapitre consacré aux archets de sa méthode de violon (1832), Spohr écrit : « Les meilleurs et les plus recherchés sont ceux de Tourte… travail extrêmement précis et soigné… ». Il travailla jusqu’à l’âge de 85 ans. Sa production est estimée à 5000 archets environ.

Tourte Nicolas Léonard, dit l’Aîné (F-1746 / 1807). A. Léonard travailla avec son père (Nicolas Pierre) de 10 ans à 18 ans. « Vers 1775, il fabriquait des archets estimés à cause de leur légèreté, mais faits avec du bois de médiocre qualité » (Fétis). « La plupart de ceux qu’il fit ensuite sont remarquablement beaux » (Grillet). S’inspira en 1769 de l’archet du violoniste Cramer (plus haut et plus lourd à la pointe). Etabli à Paris (1780). Soupçonné de sympathie envers la royauté, et donc victime de la répression sous la Révolution et le Directoire, il eut en plus à faire face à une santé défaillante. Sa renommée fut éclipsée par celle de son frère François. Eut un fils, Charles, archetier également.

Tourte Nicolas Pierre, dit le Père (F-vers 1700 / 1764). L. A. Menuisier à l’origine, établi à Paris en 1722, devint luthier en 1742. « Habile fabricant qui commença la réforme définitive de l’archet » (Fétis). Eut deux fils archetiers, Léonard et François.

Toussain : voir Toussaint

Toussaint (ou Toussain) Auguste Eugène (F-1873 / 1954). A. Auguste travailla chez Charles Nicolas Bazin (le 2e) en 1901, Pierre Cuniot, et Victor-François Fétique (1921). Mort à Mirecourt.

Trébuchet Nicolas Augustin (F-1806 / 1837). A. Mort à Mirecourt.

U

Ugazio Georges (F-1897 / 1915). A. Né à Mirecourt.

Uri Charles Nicolas (F-1796 / 1864). L. Frère de Claude.

Uri Claude (F-1799 / 1870). L. Frère de Charles. Père de Georges Eugène Ury (voir Eulry) et de Joseph Nicolas Gilbert Eulry.

Urquart Tomas (GB-1650). L.

V

Vaillant Augustin (F-1765 / 1838). A. Frère de François. Mort à Mirecourt.

Vaillant F. (F-1736 / 1783). L.

Vaillant François (F-vers 1760 / après 1816). A. Frère d’Augustin.

Valotte Jean-Baptiste (F-1808 / après 1845). A.

Valotte Nicolas Frédéric (F-1825 / 1847). A.

Valter Georges (F-1879). A.

Vanderlist (F-fin XVIIIe). L.

Vange P.-L. (I-1726). L.

Vatelot Etienne (F-1925). L. Lauréat du Concours de Lutherie de La Haye (1949). Crée l’Ecole de Lutherie Française (1970) à Mirecourt. Président du conseil des métiers d’art (1994). « L’arrière-grand-père de mon père faisait des guitares à Mirecourt, qui est la ville des luthiers, et puis mon père (Marcel) a fondé son atelier en 1909, rue Portalis à Paris. C’est là que j’ai commencé en 1942, pendant les vacances d’été. » Auteur du livre « Les Archets français », paru en 1976. Fondateur d’un concours international qui porte son nom.

Vernier Jean-Baptiste Nicolas (F-début XXe). A.

Victor : voir Thomassin Victor, qui signa ses archets « T.Victor ».

Vigne (F-avant 1912 / après 1932). A.

Vigneron (fils) André (F-1881 / 1924). A. Fils et élève de Joseph-Arthur, avec lequel il travailla et à qui il succéda en 1905. Assisté de Mars Auguste Husson et Louis Piernot vers 1920. Travailla également pour Marchand et Courvisier. Comme son père, il fut en relation étroite avec le violoniste Lucien Capet, pour étudier de nouvelles formes, dimensions et utilisations de l’archet.

Vigneron (père) Joseph Arthur, ou Arthur Joseph (F-1851 / 1905). A. Formé par Claude-Nicolas Husson. Travaille chez Jean-Joseph Martin (1872) puis chez Gand et Bernardel à Paris (1880), où il s’installe en 1888, assisté de son fils André. On dit que son rythme de travail était d’un archet par jour.

Villaume Gustave (F-XXe). A.

Villaume Jean-Baptiste (F-XXe). A. Travailla pour François Lotte (1931).

Vitor Petrus-Paulus de (I-1740). L.

Vittmer Charles Emile (F-1873 / 1915). A.

Voirin Charles-Louis (F-1829 / après 1880). L. Frère de François-Nicolas.

Voirin François-Nicolas (F-1833 / 1885). A. Fait ses études à 12 ans dans l’atelier de Jean Simon. Appelé le Tourte « moderne ». Travailla chez Jean-Baptiste Vuillaume, son cousin, à Paris de 1855 à 1870, date à laquelle il se met à son compte. Engage dans son atelier Louis Thomassin (1872) puis Joseph Alfred Lamy (1876). Obtint une médaille d’or (posthume) à l’Exposition universelle d’Anvers de 1885 ; il avait auparavant déjà été récompensé au Portugal, en Angleterre, et deux fois à Paris (1867 et 1878). Le journal Le Ménestrel du 30 juin 1878 rapporte que des « luthiers-négociants » anglais firent des offres considérables à Voirin pour accaparer toute sa fabrication d’archets, à la condition qu’il ne les signe plus… Celui-ci refusa simplement, se bornant à répondre « qu’il devait son travail à son pays ». Eut 3 frères (Charles-Louis, Joseph, Joseph-Antoine) et un cousin (François-Nicolas-Auguste).

Voirin François-Nicolas-Auguste (F-1834 / 1882). L. Cousin de François-Nicolas. Eut un fils luthier : Gabriel-Nicolas.

Voirin Gabriel-Nicolas (F-1863 / après 1940). L. Fils de François-Nicolas-Auguste.

Voirin Joseph (F-1837 / vers 1895). A. Frère de François-Nicolas. Probablement formé chez Jean Simon. Installé à Château-Thierry (1867), il dirige l’atelier de la Maison Gautrot (future Maison Couesnon), se faisant seconder par les frères lamy (Joseph-Alfred et Joseph-Jean-Baptiste).

Voirin Joseph-Antoine (F-1839 / après 1884). L. Frère de François-Nicolas.

Vuillaume Claude François (F-XVIIIe). L. Père de Jean-Baptiste.

Vuillaume Jean-Baptiste (F-1798 / 1875). L. A. Fils de Claude François Vuillaume. Incontestablement un des meilleurs luthiers français du siècle. Formé dès l’âge de 12 ans, ouvrit son atelier à Paris en 1827. De grands noms y ont travaillé : Persoit, Peccatte (Dominique, François, Charles), Fonclause, Grand Adam, Henry, Maire, Voirin… Inventeur de l’archet métallique (1834), il en aurait vendu plus de 5000. Les violonistes comme Paganini et Bériot les apprécièrent, mais l’acier ne supplanta pas le bois (un des problèmes consistait à bien cambrer la baguette). Il inventa également une machine à dégrossir la baguette d’archet. Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1851. Inhumé au cimetière de Montmartre, avec le violoniste Delphin Alard.

W

Wamsley Peter (GB-1733). L.

Weidhaas Paul (D-1894 / 1962). A. Elève de Victor-François Fétique, chez qui il travailla.

Weinstein Amnon (ISR-XXe). L. Installé à Tel-Aviv.

Wenger Gregori Ferdinand (A-avant 1680 / après 1757). L. Un des meilleurs luthiers d’Augsbourg. Des musées de Suisse et d’Allemagne possèdent plusieurs de ses luths, théorbes, cistres et violes. Ses violons se rapprochent de ceux de Stainer et d’Albani.

Widhalm Leopold (D-1768). L.

Wilkinson (GB). L. Associé de Perry.

Willems Georges (B-1642 / 1693). L.

Willems H. (B-fin XVIIe). L. Frère de Georges.

Wise Christopher (GB-1650). L.

Wolters Jean-Mathias (F-XVIIIe). L. A. D’origine allemande, établi à Paris. Possible « professeur » de Tourte Père.

Wolters Mathias (F-XVIIIe). L. Installé à Paris en 1758.

Z

Zach Thomas (D-1869). L

Zanoti A. (I-1731). L

Zanti All. (I-1755). L

Zweiger A. (D-1750). L

Zygmuntowicz Samuel (EU-1956). L. Diplômé de la Violin Making School of America, a fait ses études auprès de Becker, Français et Morel. Installé à Brooklyn en 1985

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