L'Académie des Jeunes Solistes

Association reconnue d’intérêt général, cette académie de haut niveau a pour objectif essentiel d’aider les jeunes musiciens à parfaire leur formation en leur proposant de se perfectionner sous la direction de professeurs expérimentés, de renommée internationale. Elle se caractérise notamment par la gratuité de ses « master-classes » (cours et hébergement) pour les stagiaires et la gratuité de ses concerts pour le public. Le violoniste Christophe BOULIER en assure, à titre bénévole, la direction artistique et dispense tous les jours des cours aux stagiaires. Les professeurs invités adhèrent aux principes de cette académie, notamment dans le fait de faire partager leur savoir, leur expérience et leurs connaissances. Signalons que ces master-classes préparent à différents examens, concours et diplômes (DE, CA, CNFPT…), et sont ouvertes au public. L’académie accueille des artistes français mais également étrangers, de plus en plus nombreux à souhaiter venir se perfectionner en France et qui, de retour dans leur pays d’origine, sont de véritables ambassadeurs de notre culture. Elle offre aussi à un large public l’opportunité d’accéder librement à la musique « vivante », art parfois ressenti comme étant réservé à quelques privilégiés, et de découvrir de nouveaux talents.

Programme de la Prochaine Session

 

L’Académie organise 2 sessions annuelles gratuites, qui ont lieu durant les vacances scolaires (février/mars et août).

Fonctionnement

Chaque session est programmée en fonction du nombre de participants et des instruments joués. Plusieurs pianos sont mis à la disposition des artistes. Attestation de participation, programmes, affiches et articles de presse sont communiqués aux stagiaires pour leurs archives. Les concerts de l’Académie sont prévus dans l’Eglise (classée Monument Historique) et au Théâtre de la ville. Celui-ci, entièrement restauré, bénéficie d’une excellente acoustique.

Conditions d'inscription au stage

Inscription, cours, concerts et hébergement sont gratuits. Les repas pris au restaurant Le Relais de Gascogne, sont à la charge des stagiaires. Le nombre de places est limité. Les élèves intéressés, majeurs et d’un niveau minimum équivalent au 3e cycle, doivent envoyer au directeur artistique :
– un CV avec photo

– une lettre de motivation
– éventuellement un enregistrement (audio ou vidéo)
Une audition pourra être demandée. La sélection est ensuite effectuée, qui tiendra compte de la programmation de chaque session ainsi que des capacités d’accueil.
Les maîtres et professeurs de toutes disciplines sont également invités à contacter l’Académie pour une éventuelle participation à une prochaine session.

Comment devenir membre et soutenir l'Académie

Ecrivez au secrétariat :
c/o Madame Christine Vanlaere, 10 rue du Docteur Sourbès, 47170 Mézin.
Cotisations annuelles (donnant droit à une réduction d’impôts) :

M
embres adhérents : 30 euros.
Membres bienfaiteurs : 100 euros

MEZIN

Situé aux confins du Pays d’Albret, en terre gasconne d’Armagnac, d’une surface de plus de 3000 hectares pour une population de 1500 habitants, Mézin fût un important centre commercial au Moyen-Age. Un prieuré y aurait été fondé dès la fin du 8e siècle, et la construction de l’église, située au centre du village, commence au tout début du 12e siècle. Mézin se développe autour de son église et de son monastère. Son commerce, ses vins en particulier, la rende prospère, comme en témoignent ses anciennes maisons de pierres sur arcades bordant la place principale. Mais les Guerres de Religion lui sont néfastes, ainsi que la Révolution : la disparition du monastère datant de cette époque. Cependant, au 19e siècle, de nombreuses entreprises vont redonner un essor à Mézin et en faire une Capitale : celle du liège, véritable or local ! Il n’y a qu’à visiter le Musée du Liège et du Bouchon pour s’en rendre compte. Mézin va également se faire connaître grâce à l’un de ses enfants : Armand Fallières, Président de la Répuboique de 1906 à 1913. Enfin, n’oublions pas que Mézin sert depuis toujours d’étape aux marcheurs se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Voilà sans doute ce qui a fait surnommé cette charmante commune la médiévale, la bouchonnière, la présidentielle, la touristique, la culturelle, ou encore la gastronome.

L'Eglise "Saint-Jean-Baptiste"


Un prieuré aurait été fondé à la fin du 8e siècle, selon l’abbé Barrère. Il est mentionné en 1077 dans une bulle de confirmation des dépendances de Cluny ; le prieur est co-seigneur de Mézin. La construction du choeur et du transept débute à la fin du 11e siècle ; les chapiteaux témoignent de l’influence du chantier de Saint-Sever. Au 13e siècle, la nef est édifiée de la croisée jusqu’à la 3e travée. La dernière travée à l’ouest est bâtie au milieu du 14e siècle, ainsi que la façade occidentale. Malgré ces deux campagnes différenciées par le dessin des piliers, la voûte d’ogives présente un profil homogène datable par les clés de voûte du 14e siècle. La croisée du transept a reçu une voûte à la fin du Moyen Age dont subsistent les culs de lampe. La charpente est refaite au 16e siècle. Les bâtiments conventuels auraient été reconstruits après les guerres de Religion, selon l’abbé Barrère. En 1607, le prieur vend à la ville sa part de seigneurie. La suppression du prieuré est décidée en 1788 ; les bâtiments servent de mairie et tribunal jusqu’ à leur destruction par un incendie en 1837. Celui-ci endommage aussi le mur sud de l’église, classée « Monument Historique » en 1840, et restaurée par Maurette, ingénieur des Ponts. En 1868, le clocher est augmenté d’un étage, l’abside, le bras sud du transept et l’absidiole sud sont démolis et reconstruits sous la direction de Coëque-Verdier, architecte diocésain. L’architecte Teulère reprend les travaux du choeur interrompus à mi-hauteur et réédifie tous les contreforts de la nef afin d’endiguer l’écartement des voûtes. Les travaux, dont les sculptures, sont terminés en 1880 sous la surveillance de Payen. En 1883, des sacristies sont bâties au sud. En 1924, un court-circuit provoque un incendie dans le clocher : la voûte de la croisée est refaite par Poutaraud et les parements repris. L’orgue a été construit vers 1850, probablement par Jules-Barthélémy Magen, facteur d’orgues à Agen. Restauré en 2001 par Michel Jouve, il se compose de 7 jeux dont un dessus de trompette installé en « chamade ».

Le théatre "Coté Cour"

C’est à l’origine un couvent, fondé en 1657 par Marie de Castillon (fille du baron de Mauvesin et veuve de Jean-François de Gère, seigneur de Sainte-Gemme), et édifié contre les remparts, entre 1657 et 1685 – date d’achèvement de l’église. Un incendie a lieu entre 1705 et 1715, puis le couvent est vendu à la Révolution. La rue Saint-Bénazit est percée entre le couvent et le jardin au début du 19e siècle; le jardin est occupé au cours du 19e siècle par des maisons, des ateliers et des jardins. Un collège est installé dans les anciens bâtiments conventuels en 1808. En 1894, le collège devient Ecole Primaire Supérieure. Des fenêtres sont percées pour le collège, notamment rue Saint-Bénazit, et modifiées sur la cour. Un théâtre est aménagé dans la chapelle en 1910 sous la direction d’Albert Courau, architecte à Agen; les décors sont dus à Bime, peintre décorateur à Bordeaux, et Soubiac, sculpteur à Condom; le mobilier est livré par Emile Wessbecher en 1911. Fermé en 1960, il est restauré et rouvre ses portes en novembre 2001, inauguré et parrainé par Jack Henri Soumère (directeur et propriétaire du Théâtre Mogador à Paris, qui a passé toute son enfance à Mézin). Chaque année, ce théâtre propose une riche programmation culturelle.

Informations :
Office du Tourisme
Place Armand Fallières
47170 Mézin